• L'art de vivreIl faudrait pouvoir toucher chaque Être de la planète, chaque Être qui vient à vous. Ceux qui viendront à vous ne seront pas forcément concernés par la spiritualité.

    Ils seront peut-être concernés uniquement par un problème médical, psychologique, ou relationnel.

    Vous devez pouvoir les toucher dans leur quotidien par quelque chose qui s’appelle ‘l’Art de Vivre’.

    Ensuite, vous pourrez  leur parler de leur âme, en les considérant dans leur âme par rapport au corps, et évoquer tous les problèmes psychosomatiques, le problème des énergies… Tout cela, vous leur apprendrez.

    Mais il y a encore quelque chose au dessus de cela, Il faudra leur apprendre à vivre en eux-mêmes, constamment, comme s’il étaient en train d’effectuer un Rituel, justement en commençant par l’Art de Vivre.

    Vivez constamment en vous-mêmes comme si vous étiez en train d’effectuer un Rituel, créez des appels, créez une communion avec les Maîtres, ou les Forces, ou les Vies Angéliques du Cosmos, ou le Cosmos lui-même, de façon à vivre en osmose avec ce qui est plus grand que vous, de façon à devenir cette grandeur justement.

    Il ne s’agit pas de leur inculquer un Rituel à base de matériaux, non : un Rituel à base de leur propre pensée et de leur propre force intérieure. Parce que, sitôt que vous vous mettez à penser, déjà, vous engagez un Rituel, parce que la pensée elle-même est créatrice, la pensée est magicienne.

    Donc, il faut commencer par éduquer les gens dans leur façon de penser, de concevoir, et c’est pour cela que j’insiste tant afin que vous compreniez comment je conçois, comment nous concevons, comment nous déterminons la nature de chaque mot, la nature de chaque concept, la nature de chaque principe, de façon à ce que votre propre pensée soit en elle-même un Rituel de haute qualité, et non plus quelque chose qui a souvent – souvent j’ai dit – souvent à voir avec la magie presque noire.

    Déjà, en initiant des magiciens, le problème, c’est qu’en utilisant la force pensée, la force créatrice du conscient, donc avec des moyens plutôt négatifs, ils deviennent des magiciens noirs, et ainsi s’en vont dans les ténèbres.

    Il faut donc, dans le centre, en premier, apprendre aux gens à vivre selon un Rituel de pensées positives, de façon à ce que leur magie noire devienne de la magie blanche, parce que la pensée est créatrice, la pensée est magicienne.

    Il faut faire prendre conscience de cela aux gens. Ils ne se doutent pas de cette force qui est en eux. Bien-sûr, ils se doutent, puisque maintenant les livres en parlent, puisque maintenant les gens en parlent, ils se doutent qu’un pouvoir est dans l’Homme.

    Mais ils ne regardent pas que ce pouvoir peut devenir noir à leur insu. Ils ne se doutent pas d’être des magiciens noirs à leur propre insu, parce que leur teint n’est pas forcément méchant, ni mauvais. Mais il faut leur mettre les points sur les ‘i’, leur apprendre à voir où se situe la véritable magie noire et la véritable magie blanche.

    Il ne suffit pas de revêtir une cape noire, avec une épée noire, et puis hurler à la lune les soirs où justement les forces négatives se déchaînent du centre de la Terre pour faire l’équilibre avec les équinoxes. Non, cela ne suffit pas pour être un magicien noir.

    Être un magicien noir, c’est l’être tout simplement en ayant des attitudes négatives envers les gens, en pensant des choses mauvaises, pour eux et envers eux. C’est cela le magicien noir avant tout. Ce n’est pas tellement celui qui prend l’épée et la cape, ce n’est pas tellement celui-là.

    Non, parce que celui-là est conscient du mal qu’il fait. Celui-là, à la limite, est quelqu’un qui n’est pas perdu, parce que, justement, celui-là sait qu’il fait quelque chose qu’il devra payer. Il sait qu’il fait le mal, et le simple fait qu’il ait la conscience de faire le mal prouve que, déjà, il sait la différence entre le bien et le mal.

    Tandis que celui qui fait le mal sans en être conscient, celui-là est perdu parce qu’il ne sait pas où est la différence entre le bien et le mal. Tout est affaire de Conscience, et, dans la progression, tout est affaire de Conscience.

    Croyez-nous, ici, dans notre Ciel, nous préférons venir vers un certain Maître qui fait justement des cérémonies de magie noire, nous allons plutôt essayer de le sauver lui, que de sauver quelqu’un qui fait de la magie noire inconsciemment. Parce que celui qui la fait inconsciemment, celui-là ne peut pas évoluer étant donné que sa conscience est endormie.

    Nous devons donc le laisser aller aux aléas de son évolution, aux aléas des punitions, aux aléas de tout ce qu’il va rencontrer comme événement pour lui faire prendre conscience qu’il existe un positif et un négatif, un bien et un mal.

    Tandis que le magicien noir, lui qui a pris conscience de la chose, alors celui-là, oui, nous allons nous efforcer de lui faire comprendre non seulement son erreur, mais en plus la déroute dans laquelle il s’est mis.

     


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  • SuiteEn fait l'humanité n'a pas d’évolution à accomplir,  l'homme doit simplement apprendre à réveiller les feux de la matière dans laquelle il est incarné afin que le Dieu, qui s’est incarné en lui, puisse se perpétuer.

    Il n’y a rien d’ésotérique, ni d’occulte.

    Pour celui qui imagine l’univers comme étant la construction d’un Dieu qui aurait eu la grâce de jeter l'homme dans la matière, et qui aurait aussi inventé des lois, une case départ, une prison sur le parcours, forcément l’évolution sera vécue comme un passage de souffrances, de douleurs, d’abnégations, de sacrifices et de martyres.

    Pour changer tous ces concepts qui ne mènent nulle part, le disciple doit comprendre que ce Dieu créateur d'un jeu très malsain où ses enfants risqueraient de se perdre n'existe pas.

    Lorsque les hommes ont atteint un mental suffisant, le jeu de Dieu vu ainsi devient inintéressant et de très mauvais goût. La forme  d’athéisme qui peut en découler dans l’esprit d'individus développés et intelligents est absolument logique.

    La vérité est qu’il existe un Dieu qui s’incarne et se projette dans la matière. Ce Dieu descend ensuite une longue hiérarchie afin d’atteindre le règne physique puis il s'en va "frotter sa conscience" contre les feux de la matière. Comme si, pour perpétuer votre vie, vous creusiez une mine  et que vous frottiez votre conscience contre de l'uranium pour en déclencher l'énergie nucléaire. Vous seriez alors remplis de vie, renouvelé, et vous pourriez ainsi repartir pour un autre âge d’état d’être. 

    L'homme n’est pas évolutif, il n’est pas le fils de Dieu. Il y a un Dieu et un seul qui s’incarne pour se perpétuer et à un moment donné de son incarnation, il devient un être humain. Et pour retrouver sa dimension divine, il passe par l’état que représente le mental.

    Ainsi Dieu prenant connaissance de lui-même, peut sortir de sa condition physique et humaine qui est aussi la porte de sortie du plan physique.

    Lorsque Dieu était dans des règnes comme les éléments, l’air, l’eau, le feu, les cristaux, les fleurs, les animaux, etc. tous ces règnes étaient des règnes d’emprisonnement, des règnes desquels il ne pouvait sortir. Il fallait les vivre les uns après les autres.

    Il y a un règne clé, qui est une véritable porte de sortie pour Dieu, c’est le règne humain. C’est en cela que dans le règne humain on parle de libération, pour les autres règnes on parle de cristallisation. Si vous vous imaginez comme étant le fils de Dieu qui petit à petit va devenir l’héritier de Dieu, et un jour, si Dieu le veut, une grande entité dans l’univers, vous vous trompez  sur votre condition. Vous êtes la porte de sortie de Dieu.

    Vous êtes donc ce point de connexion entre les règnes de la cristallisation et les chants de la liberté. Mais ceci ne peut se passer que si la conscience de Dieu, qui a été plongée dans tous les autres règnes de la cristallisation, arrive à un certain mode de prise de conscience de soi.

    Lorsque la conscience vient des règnes de cristallisation, la première identification sera de s’identifier par rapport à la cristallisation que représentent ses premières personnalités. C’est pourquoi, les premières prises de conscience, dont sera capable la conscience évolutive, seront au niveau de la psychologie, du “moi, je”, moi j’aime ceci, moi je veux faire celà, moi je ne veux pas faire ceci. Ce sont tous ces paramètres qui sont considérés au début par la conscience trop identifiée aux concepts naissants du mental inférieur.

    Si donc, cet instrument, qu’est le mental, est absolument nécessaire pour que la conscience prenne enfin conscience d’elle-même et construise sa libération, il ne doit pas inciter l’individu à se satelliser autour de cet instrument, sinon, l’individu demeure au niveau de l’identification avec l’environnement, d’où immanquablement la tendance à s’attacher aux objets, à certaines activités, que ce soit la sexualité, l’ambition, le besoin de gloire, le besoin d’argent. Tout cela est le fait de la cristallisation d’une conscience projetée à l’extérieur et qui ne peut pas contempler le royaume intérieur.

    Là, le karma intervient, ou plus simplement le redressement de ce genre d’erreurs par la loi, et ainsi, la conscience finit par retirer son regard de l’environnement pour le fixer à l’intérieur d’elle-même, et ce qui était la vue, devient vision et le disciple devient un initié.

    Lorsque la vue n’est projetée qu’à l’extérieur, on dit que l’individu est astral. Mais, en fait, la conscience ne peut pas être astrale. La conscience est pure divinité, mais si elle accroche ses rayons autour de tous les objets de l’environnement, la conscience perd sa forme de soleil radian et devient une boule avec des tentacules qui s’accrochent aux objets. Ainsi, tout son rayonnement, toute son énergie se trouve dilapidée et elle devient un soleil noir, sans énergie.

    Pour que ce soleil noir devienne un soleil blanc, il faut qu’il rétracte ses tentacules et bascule dans la conscience vers le haut. C’est ce que doit faire le disciple, retrouver le contact avec la vision idéale, avec le grand soleil archétypal qui est resté dans l’univers, qui continue à constituer le royaume.

    En résumé lorsque vous parlez d’évolution, n’imaginez pas que vous êtes un petit homme et qu’à la fin d’un long combat, votre âme est éveillée par les Maîtres qui l’emmènent se reposer au paradis. Le système n’est pas du tout comme cela. Le système, c’est un Dieu qui s’incarne et qui doit repartir de l’incarnation par la porte de sortie qu’est l’être humain.

    Si tu veux être un disciple, si tu veux avoir une quelconque réalité dans l’univers attache-toi à te libérer toi-même, et comprends que la lumière est avant tout la libération du Dieu intérieur. Tu ne peux libérer personne si tu ne te libères pas toi-même.

    Ensuite, pour que cette libération suive sa voie de libération et puisse s’accélérer, chacun peut utiliser les instruments que sont les rituels, les prières, les méditations, les invocations, ou quoi que ce soit d’autre, car ils seront libérateurs. Mais si on ne comprend pas avant toutes choses, que l’on abrite un Dieu puissant et que le stade humain est le stade de libération hors de la matière de ce Dieu, on pourra user d’alchimie pendant des millions d’années, on n’aboutira à aucune initiation, on ne découvrira aucune libération. Parce que l’énergie qui est déclenchée pendant les rituels, pendant les méditations, les ascèses ou quoi que ce soit d’autre, ne va pas jusqu’au Dieu intérieur, permettant à ce Dieu intérieur d’aller vers sa libération, ces énergies tombent dans le gouffre de la personnalité...


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  •  

    La volonté de DieuLorsque l’on évoque la volonté de Dieu, les hommes imaginent qu’il existe des principes et des lois et que la misérable créature qui se trouve sur le sol de la terre doit se plier et obéir à ces principes. Et lorsque l’on a tourné toutes les pages de la vie et des incarnations sur la terre, vient un jugement où ceux qui auraient  respecté la loi seraient sauvés tandis que les autres seraient envoyés en enfer.

    C’est ce que croient les esprits archaïques et religieux.

    La vérité n’est pas cela, celui qui veut devenir libre et contempler la lumière en face, doit se débarrasser de cet archaïsme .

    Qu’est-ce donc que la lumière de Dieu, et la volonté de Dieu ?

    Si l’on admet que toute chose est issue de Dieu, ou des hiérarchies créatrices, toute chose est ainsi de la même nature que Dieu ou de cet ange créateur, et contient la plénitude, l’éternité, et, grâce au renouvellement et à la perpétuité, toute chose contient donc la perfection, la vision de l’idéal, la beauté etc...

    Ce qui va diviser cette expression naturelle est la cohabitation avec une donnée mentale ou morale produite par les hommes. Si celui-ci ne vivait qu’avec son fond intérieur, il ne serait capable d’aucune distorsion de la lumière, d’aucune ombre, qui va à l'encontre de l’ordre établi ou à l’encontre de Dieu.

    Sitôt que l’homme a la liberté de se diriger lui-même, de faire ses propres choix,  il y a d’énormes distorsions, car ce qui plaît à l’homme, ne plait pas forcément à Dieu, et est parfois à l’encontre de Dieu, ou à l’encontre des autres hommes.

    L’individualisation, la capacité de s’individualiser, est devenue l’objet de la chute,  l’objet de la séparativité.

    Lorsque l’homme s’incarne, il n’a donc pas d’autre but, dans un premier temps, que de créer son individualité.

    Pourquoi l’individualité et le besoin de s’individualiser ?

    Ce Dieu en manifestation est avant tout une conscience et rien d’autre. Cette conscience trouve dans la manifestation la possibilité de perpétuer son feu vital. Il y a la conscience divine et le feu qui dynamise et perpétue cette conscience. Il se trouve que ce feu ne peut être rencontré qu’à l’endroit où il est créé, donc dans la matière. Il ne faut cependant pas croire que ce feu appartienne à la matière et que la matière soit à l’antipode de la conscience de Dieu.

    La matière elle-même n’existe et n’est créée que par contraction d’un certain nombre de particules de la conscience de Dieu. A l’origine de toute chose et à l’origine de l’univers, il n’existait que de la conscience, et que, comme un enfant bouge dans le ventre de la mère, dans l’être qu’est Dieu, cette conscience vit et bouge de la même manière.

    À un moment de son sommeil (comme on le dit dans certaines religions ou dans certains textes sacrés) la vie de Dieu, l’être qu’est Dieu subit ce genre de secousses, l’enfantement. C’est grâce à cet enfantement de lui-même dans la matière qu’il se perpétue, en tant que Dieu éternel, en tant que fontaine de jouvence, en tant qu’énergie éternellement vibrante et vivante. Il ne peut connaître cette éternité qu’en passant au travers du renouvellement que permet l’enfantement. C’est pour cela que l’homme enfante.

    Étant donné que tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, si l’homme enfante c’est bien parce que Dieu lui-même enfante et se trouve être enfanté. 

    Si l’incarnation existe sur la terre, c’est parce qu’elle existe aussi dans le cosmos. Si l’enfantement existe sur la terre, c’est qu’il existe aussi dans le cosmos, mais dans des dimensions et avec un sens différent.

    Dans le premier pas de sa manifestation, Dieu s’incarne d’abord dans sa matière cosmique. Il fait un certain choix sur le nombre de particules qu’il va devoir sortir hors de lui-même, décentralisées de sa conscience. Il contracte ces particules de façon suffisamment dense pour créer un champ d’atomes, et dans ce champ d’atomes, il crée une matière qui puisse avoir un reflet jusque sur un plan physique. C’est sa première incarnation.

    Une partie de lui-même se transforme en matière et du principe divin qu’elle était à l’origine, principe que l’on pourrait qualifier de masculin, elle devient un principe divin féminin. C’est le premier couple. Mais l’univers ne s’arrête pas là. Il n’y a pas simplement le Dieu masculin et la déesse féminine dans l’univers. Il y a toutes les hiérarchies et à l'intérieur des hiérarchies toutes les créations possibles, tous les règnes manifestés.

    Après avoir fait le premier pas, Dieu va devoir se démultiplier et créer d’autres couples. Des couples qui ne vont pas nécessairement s’afficher en masculin et féminin, mais des couples d’allure androgyne comportant en eux-mêmes les pôles masculin et féminin et être l’endroit de création.

    C’est le cas du Koumara quand il s’agit de la création d’une planète. Lorsque l’on observe la création d’une planète, si l’on cherche l’équivalent féminin du logos ou du Koumara de la planète, on ne le trouvera jamais parce que Koumara porte en lui les deux énergies. Ainsi, il peut être l’endroit de la création d’une humanité.

    Sans ce type d’androgyne, l’humanité créée serait un objet scindé en deux. Tout ce qui est féminin appartiendrait à l’épouse et tout ce qui est masculin appartiendrait à l’époux, les deux règnes vivraient complètement dissociés.

    Pour qu’il y ait une base au cosmos, l’esprit de Dieu, que représente le pôle masculin, est bien séparé de la vibration féminine, que représente la matière. C’est une loi qui doit s’effectuer pour que l’univers soit, et elle ne doit pas être vécu comme tel dans les appréciations philosophiques et spirituelles.

    Si le disciple vit dans une forme de séparativité, il ne pourra jamais atteindre en lui-même l’état d’androgyne, car, c’est en ayant atteint cette forme d’androgyne qu’il peut espérer découvrir l’unité divine. 

    Un individu au début de ces incarnations dispose de très peu d’éléments mentaux. Il va, comme une fourmi, suivre la vague de vie dans laquelle il est plongé. Il va systématiquement faire ce que font les autres, suivre les autres, honorer ce qu'ils honorent et renier ce que qu'ils renient.

    C’est un comportement qui se retrouve au niveau social, politique, de la mode, et des idéologies. Il y a un effet de groupe et l’individu qui n’est pas suffisamment individualisé va, par influence, faire ce que fait le groupe. il vibre essentiellement sur le plan astral et monte très peu sur le plan mental. Pour que son évolution ait lieu, il va falloir que la personne apprenne à s’installer complètement sur le plan mental.

    C’est à ce niveau-là, que l’individu construit ses désirs, ses volontés, qu’il se cristallise pour constituer ce que l’on appelle  une personnalité, et il va dire « Moi, je. » Il ne faut surtout pas casser l’élan d’individualisation de ces personnes. Ce serait briser toute leur capacité à continuer leur évolution.

    Autrement dit, il y a une porte étroite, une porte très difficile à passer au cours de la vie cosmique d’une âme. C’est la porte de l’humain et précisément la porte de son mental, donc, le moment où il devient une individualité.

    La conscience de Dieu est une conscience qui ne connaît pas de vie. Pour perpétuer son état, cette conscience a besoin de ranimer son feu. Pour ranimer son feu, cette conscience doit descendre à l’endroit du feu, à l’endroit où, par contraction de particules de conscience, une énergie incroyable est créée. C’est l’endroit de la matière.

    Seulement pour vivre à l’endroit de cette matière, pour expérimenter les feux à l’endroit de cette matière, étant donné que cette matière est l’endroit de cristallisation, il va falloir que la conscience divine qui est une et une seule, se divise en diverses particules, qui vont ensuite s’incarner une à une dans des instruments apparemment distinctifs, et différents.

    Lorsque cette particule de la conscience divine se réveille dans son instrument, le grand “moi, je” de l’âme devient le petit “moi, je” de la psychologie et de la personnalité. Ce qui fait que toute vision de l’universalité et d’unité devient assez difficile pour l’individu. Car il n’a de notion d’unité que par rapport à sa propre vie, par rapport à ses propres feux, ses propres centres d’intérêts.

    Au moment où Dieu a atteint le stade humain et où il chemine lentement à travers l’individualisation humaine, il s’agit pour Dieu de savoir suffisamment bien intégrer les feux que contient la matière et de commencer sa libération.

    Il n’existe donc pas d’évolution. Il n’est pas question d’évoluer sur la terre, il s’agit de venir prendre des feux. C’est ce qui vous est proposé lorsqu’au fur et à mesure des méditations et des initiations vous vous trouvez en contact avec la Kundalini et que vous devez apprendre à maîtriser, à répartir, à rayonner cette Kundalini. Et à partir de là, vous devez aussi apprendre à vous libérer de la matière. (La suite dans une prochaine publication).

     

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  • Le disciple doit cultiver sa propre réalité intérieure pour effectuer le service qu’il a choisi. S’il n’a pas pris connaissance et créé une connexion avec la réalité intérieure, il ne pourra effectuer ce que le plan attend de lui, non seulement le grand plan, mais encore moins le plus petit plan.

    Les grandes choses sont assez faciles à imaginer car elles correspondent à l’élan d’une vision, d’un idéal. Cependant, les petites choses qui doivent être faites, qui servent de base ou d’entrée du plan dans le monde, sont tout aussi importantes. Elles sont le point de cristallisation du plan et du royaume qui ainsi peut s’implanter sur la terre. 

    La grosse pierre d’achoppement est comment cristalliser tout ce bien dans une forme terrestre, dans une forme sociale, professionnelle, institutionnelle.

    Il y a, les grands principes divins tels que l’amour, la paix, le partage, etc..., et il y a les principes humains qui évoluent, et qui sont conditionnés par une société, une philosophie et une culture.

    Le travail consiste à se défaire du conditionnement de cette société, de son idéologie, de sa culture, pour n’être en vérité que le réceptacle des principes divins. En se dépouillant de tous les arguments qui alimentent la volonté personnelle, le statut personnel, la vision, les désirs, au profit des principes que nous appelons les principes de liberté et de vérité, les principes de l’être.

    Quels sont donc les principes mineurs ou inférieurs dont le disciple doit se débarrasser s’il veut être adombré par les principes majeurs ?

    Le disciple doit d’abord se dépouiller de tout ce qui crée en lui une quelconque source de conflit vis-à-vis de l’énonciation de la vérité. Doit-il employer la parole ou le geste ou la visualisation ? Doit-il construire des groupes de méditation ou simplement rayonner depuis sa maison, doit-il le faire pour 10 ou 100 personnes, en étant humble ou en étant puissant ...Lorsque le disciple est assailli par toutes ces questions, il fait le choix de ce qu’il croit être fait, suivant ses propres principes moraux, civiques et selon ce qu’il pense de ce qui est bien, recevable ou mauvais.

    On ne peut savoir ce que Dieu ou ce que le Maître espère faire à travers soi, si nos valises sont pleines de conditions. Vous devez absolument vous dépouiller des jugements  vis-à-vis de vous-même et de votre propre technique de travail, vous devez simplement apprendre à laisser passer ce qui est essentiel, l’expression, et, lorsque l’expression sera tombée en vous, vous devez laisser cette expression choisir ses modes de manifestation.

    Lorsque vous voulez écarter la volonté de l’ego inférieur, car c’est de cela qu’il s’agit, il ne suffit pas de s’ouvrir à la volonté de l’ego supérieur, du Maître ou de la hiérarchie, recevoir et décider ensuite comment cela doit être distribué.

    Vous devez procéder à un double un effacement :

    • Vous abstraire suffisamment pour recevoir ce qui doit être fait ou dit.
    • Continuer cet effacement pour savoir comment cela doit être exprimé ou comment la chose a envie d’être manifestée. 

    Le disciple dit souvent « je veux être un transmetteur de la lumière, un transmetteur de la volonté de Dieu.» Le mot n’est pas vraiment faux, mais il construit un concept qui très vite enferme l’individu dans une relation, ciel-homme,  fausse.

    Le disciple n’est pas un transmetteur. Il n’est pas quelqu’un qui reçoit le haut et qui ensuite distribue vers le bas comme cela lui plaît et lui convient. Le disciple est simplement le lit de la rivière, la gorge de la rivière, l’antenne. Mais l’antenne n’est pas l’endroit où le programme est rendu audible. L’endroit où le programme est rendu audible est la radio et surtout le haut-parleur. L’antenne ne fait que recevoir l’onde.

    Le disciple est donc un être d’anéantissement, capable de s’anéantir soi-même, pour ne plus faire passer ses désirs, sa volonté ou sa vision de ce qui est bon pour les hommes. Il doit tuer toutes ces considérations et ces paramètres et être seulement le lit de la rivière. Tout le monde en est capable et les guides et de Maîtres comptent sur cela pour faire avancer l'humanité.

    Comment s’y prendre ?

    Tout ce qui est divin, spirituel, et vérité, est très simple. Ayant échafaudé des principes, des mesures, des paramètres, des tours et des contours, l’homme à cause de l’activité de son mental et de l’agitation de ses émotions complique tout.

    Pour être un instrument de la lumière, il doit apprendre à être aussi simple que la lumière.Un disciple authentique n’est jamais un être compliqué, torturé parce qu’il doit faire, comment il doit le faire. Il arrive, il le fait. Cela ne veut pas dire que rien ne doit être prévu.

    Pour être un être d’anéantissement il n’est pas besoin de pratiquer des choses hautement spirituelles, de s’évertuer à faire mourir l’ego, ou de répéter des mantras, des phrases magiques, afin de mettre l’ego dans une petite cage, juste l’instant nécessaire, pour être disponible complètement pour la divinité.

    Lorsque l’ego réagit et qu’il a tendance à prévoir, à déterminer, à vouloir teinter la chose par sa propre volonté, le témoin spirituel qui est en vous et qui est votre capacité de regarder votre personnalité comme étant un double de vous-même, doit avoir un grand sens de l’humour. Il n’y a que par l’humour que le détachement a lieu sans douleur. Il n’y a que par l’humour que le disciple finit par trouver la véritable simplicité qui lui permet non seulement de regarder le visage de Dieu, mais d’être disponible pour tous les hommes. 

    L’homme moderne occidental, est perdu dans les dédales de son mental. Il prévoit, projette, imagine, fait des calculs, des comptes, des tours et des détours, il a peur de ceci, de cela. Automatiquement, il crée dans son astral une aura qui n’est pas simplement prévoyante. Au moment où il va lui être réclamé l’intuition plutôt que l’intelligence intellectuelle, le disciple ne saura pas résoudre le problème, parce que l’intuition va être étouffée par l’épaisseur de son aura chargée d’une projection incessante de soucis mentaux.

    Pour être un être simple, un être branché, vous devez être une coupe vide. Cette coupe ne doit pas être vide de toute existence, de toute tendance et de toute personnalité. Le vide dont je parle est différent. Il s’agit de vider la personnalité ou ce que l’on appelle l’ego inférieur, de toute tendance inférieure, afin que l’ego supérieur puisse adombrer complètement l’Être. Autrement dit, petit à petit vous devez savoir évacuer les volontés inférieures pour n’être que l’incarnation de la volonté de l’âme, qui elle-même est l’incarnation de la volonté de la lignée initiatique à laquelle vous appartenez, soit à l’ashram, au temple.

    Ce temple est lui-même l’incarnation de la volonté du Maître qui initie ce temple, et le Maître est lui-même l’incarnation de la volonté du logos planétaire soit du Roi du monde qui anime la planète terre.

    Ce logos est à son tour l’incarnation de la volonté du logos solaire qui est lui-même la volonté d’un plus grand mystère, que les hommes appellent Dieu. Appelez ce concept supérieur comme vous voulez, peu importe, nous sommes de toute façon si loin de la vérité qu’un mot ne peut pas être plus faux qu’un autre.

    Pour l’homme qui vit sa condition humaine, lorsque l’on parle de service ou lorsque l’on parle d’initiation, il va s’agir d’être l’incarnation d’une volonté plus grande. Ce qui ne veut pas dire que l’homme a pour but d’incarner ou d’obéir uniquement à une volonté, à une loi, qui chaque fois vient d’un plan au-dessus de lui.

    L’homme n’a pas été conçu pour cela. Pour comprendre ce qu’est la volonté de l’âme, du Maître, du plan, de Dieu, il faut s’interroger un instant sur la constitution occulte de l’homme et de l’univers entier. On ne peut pas comprendre le terme volonté, si l’on ne connaît pas la nature profonde de l’homme et de tout ce qui vit dans le cosmos. (La suite dans une prochaine publication)

     

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  • Le Feu Cosmique, l'Esprit Si l’on prend le feu dans le cosmos, le feu sur la terre, ou d’un rituel, sa nature n’est pas la même. Et pourtant c’est le même feu, mais son degré vibratoire est tellement différent, que sa nature en est complètement changée.

    Dans le cosmos, il y a le feu, que l’on dit sacré, qui a trois aspects. L’aspect qui concerne plus principalement la terre dans sa vie et sa vitalité, c’est la chaleur du feu qui est créatrice de vie.

    La chaleur du feu cosmique est une sorte de substance, qui arrive à se développer, qui arrive à gonfler, à prendre du volume, et dans cette substance, étant donné qu’il y a mouvement, il y a création d’un feu inférieur à lui-même.

    Dans ce feu, se créent les premiers atomes de la vie. C’est dans la chaleur du feu qu’est la réserve des atomes, base même de toute la vie manifestée, parce que la chaleur est comme une matrice.

    C’est une substance, et c’est aussi une matrice. Un jour, ce feu avec son total d’atomes créés et en même temps non créés, (parce qu’ils sont créés à l’état de principe et non pas créés dans l’état qu’ils auront lorsqu’ils seront jetés dans la forme), s’approche de l’intelligence qui va diriger la forme, et va être absorbé, inspiré par le mental d’une entité supérieure, que vous appelez le logos planétaire, ou solaire, cela dépend si l’on parle de la création d’un système ou d’une planète.

    Lorsque cette entité va extérioriser le feu sacré, ce qui va sortir, ce n’est plus une substance chaleur, ce sont au contraire des millions, des millions d’atomes devenus solides, devenus institués, structurés, et, étant passés par l’intelligence de cette entité, connaissent ce qu’ils doivent exécuter comme forme.

    Ainsi se créent des formes.

    Lorsque l’on prend le feu dans le sens initiatique, ce feu-là est révélateur, il doit être la lumière. Il est la puissance de l’ordre. Puissance, en tant qu’intelligence, en tant que mental, capable de conception cosmique.

    C’est le même feu qui réside en vous, au niveau de tous les chakras, c’est ce feu qui rayonne par le chakra de la tête lorsque l’individu devient illuminé. C’est ce même feu qui dirige les éléments lorsque l’homme domine par son avancement. C’est ce feu-là qui guérit, qui va créer toute chose. C’est ce feu que vous avez mission de développer et de maîtriser en vous.

    Le feu que l’on peut trouver pratiquement sur tous les autels, pour les rituels, que ce soit pour les rituels de magie blanche ou de magie noire, ce feu physique a un rayonnement dans les plans subtils. Il purifie, mais il ne va purifier, que si l’intention de celui qui l’allume est de purifier.

    C’est-à-dire que le feu en lui-même ne comporte rien de spécial, il ne comporte pas de programme, il n’est pas structuré, mais il va prendre la couleur de l’intention de celui qui allume la flamme. Il sert de support à l’incantation.

    Lorsque  vous allumez une bougie, vous allumez un feu pour transporter votre message, votre incantation, jusque dans vos plans subtils, là, où le feu, justement, par son rayonnement, a accès.

    Attaché à ce feu, il y a une multitude d’esprits. C’est pourquoi selon la nature de votre intention, vous allez obtenir la collaboration de bas ou de hauts esprits, qui eux-mêmes vont faire soit le bien, soit le mal. Tout dépend de votre couleur intérieure. 

    Le feu est avant tout support comme n’importe quel élément, que vous preniez du sel, l’huile, le charbon, l’encens. Chaque élément est un support qui correspond à une hiérarchie d’esprits qui a été attachée, soit depuis la création du monde comme c’est le cas pour le feu, pour l’eau, soit ensuite par convention, comme c’est le cas pour le sel, pour l’huile.

    Le sel et l’huile en eux-mêmes ne sont pas les terminus d’une hiérarchie d’êtres spécialisés. Mais à cause de leur type vibratoire dans le monde subtil et par convention d’un initiateur et d’un initié, c’est toute une hiérarchie d’esprits qui travaille grâce et à travers le sel et l’huile.

    Pourquoi dire qu’un élément est comme le terminus d’une hiérarchie d’esprits?

    Il faut imaginer le plan physique comme étant une sorte de cul-de-sac en quelque sorte, un terminus de toutes les énergies cosmiques, galactiques, aboutissant finalement à quelque chose de physique, comme cela se passe sur la planète terre.

    De la même manière que vous avez les innommables, les archanges, les Maîtres, les guides, les désincarnés et l’homme physique, vous avez toute une hiérarchie d’esprits, qui, chaque fois subdivisée, arrive à être un élément, se présentant à vous sous une forme physique. Ce qui ne veut pas dire que ces formes-là existent telles qu’elles sont apparues.

    Ces formes existent avant tout en tant que vibrations qui se révèlent au contact de l’esprit humain sous la forme déjà décrite de gnomes ou de lutins, de petites fées ou autres. C’est l’esprit de la chose, l’esprit de l’arbre, c’est l’esprit de la terre ou du grain de terre. C’est l’esprit de la fleur, qui selon la nature aussi bien biologique, chimique, vibratoire, extériorise ensuite une forme qui y correspond.

    L’homme doit développer un sixième sens, en quelque sorte, qui lui permette d’avoir conscience de sa conscience. Vous avez conscience de vos émotions, de vos états psychologiques, vous pouvez savoir et ressentir que vous êtes complexés ou pas, que vous êtes orgueilleux ou pas, que vous vous sentez très beau ou pas. Tout ceci vous le sentez, vous le vivez, vous en souffrez ou vous en jouissez.

    Mais cela n’est pas de la conscience, c’est de l’astral. C’est une conscience adaptée à l’astral. La conscience c’est cette partie dont j’ai parlé, qui est subdivisée en trois : Intelligence, béatitude, néant,  non-être, ou, si vous préférez, être totalement.

    L’homme a été fourni avec un appareil de sensibilité. Alors, lorsqu’il met la main dans le feu, il a mal, il sait que ça brûle, il peut se rendre compte de cette réalité, connaître la nature du feu. S’il n’y avait pas ce moyen de perception il ne connaîtrait pas la nature du feu. Donc développez en vous la nature de conscience qui vous permet d’être conscients de votre conscience, et vous ne me poserez plus cette question.

    Pour la développer, faites ce que depuis des milliers d’années on vous dit de faire. Développez des choses positives, donnez, aimez, soyez à l’écoute les uns des autres, sachez vous soulager, priez ou méditez.

    Allez dans des lieux Saints et pas des lieux sales. N’allez pas vous vautrer dans des lieux maudits, où, au contraire, tous vos sens, tous vos plans de conscience sont assourdis par des vibrations trop basses.

    Faites-vous un blindage de lumière quand vous allez dans ces lieux-là. Protégez-vous. Si vous voulez y aller, allez-y un peu comme un missionnaire. Vous vous protégez et vous vous dites : « S’il y a parmi ces gens quelqu’un qui doit être sauvé, envoie-le moi, présente-le moi, que je le sorte de cet état d’esprit. » 

    Pour développer l’esprit ou la conscience de l’esprit, marchez sur le chemin du disciple. C’est tout le défi et le but de toutes vos incarnations, prendre conscience de votre conscience, de votre esprit. C’est ce qui vous est accordé le jour de votre initiation, l’éveil sur le plan où vit votre véritable conscience.

    À ce moment-là, vous êtes comme raccordés, et vous n’avez plus conscience de vos mémoires passées, de vos traumatismes, ou de toutes les autres choses, même de ce monde-ci, vous êtes déconnectés et vous êtes reliés aux valeurs et au monde de l’âme.

    Ce qui ne veut pas dire que vous ne comprendrez pas le monde, vous ne deviendrez pas naïfs, mais vous n’agirez pas comme les gens de ce monde. C’est le chemin du disciple, d’acquérir la conscience de l’esprit. C'est tout le chemin que doivent accomplir tous les disciples du monde.

     

    Conférence du 11 09 86  en 3 parties  

    Les énergies actuelles - Favoriser son intuition

    Signification du feu - Qu'est-ce que l'esprit ?

    L'énergie Cosmique, l'entrée dans les temples, les méditations de groupe

     

    Conférence  audio

    Non disponible

     

     Le Karma

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