• Où est cet instant d’éternité qui vous permettra de concevoir votre âme, de l’approcher et de fusionner avec elle ?L’âme se moque complètement de ce qui est noir, de ce qui est blanc. Elle n’a d’ailleurs aucune évaluation mentale, morale pour dire ce qui est bien, ce qui est mal. En elle-même, il n’y a qu’une sorte de bien inné.

    Je ne dis pas que de façon définitive l’âme s’est positionnée dans le camp du bien, car le bien que vous imaginez, que vous conceptualisez est le bien qui est contraire au mal, donc tout à fait différent de celui dont je parle qui ne rivalise aucunement avec un mal existant quelque part, que ce soit dans une galaxie ou dans le cosmos.

    J'évoque un état de vie inhérent à toute chose et du fait que son état est vie, c’est forcément un principe de bien. Là est la clef. Positionnez-vous dans ce principe de vie qui est plein, fertile, rayonnant, qui est transporteur non seulement de la gloire de Dieu, mais de sa force, et de sa fertilité.

    En vous positionnant ainsi dans ce bien-là, vous ne serez  plus des juges.

    Celui qui oscille entre le bien et le mal, de la façon dont je viens de le décrire est un être malade, un esprit torturé qui va sans cesse se taper la tête contre ce qui est bien, ce qui est mal, faire des catégories entre les êtres humains, entre les bons et les mauvais, les inférieurs, ceux qui sont évolués et ceux qui sont de grands initiés. 

    Dans ce monde hyper-hiérarchisé, hyper-classifié, il ne va trouver aucune liberté. Beaucoup de disciples sortent de la méditation ou du temple, l’âme en peine parce qu’ils ne sont arrivés à rien. Ils se disent : je suis un disciple débutant,  pas encore un Initié, pas encore un Maître, donc il ne peut rien m’arriver.

    Et si je médite, c’est justement pour essayer d’avancer petit à petit sur le chemin, de rencontrer une initiation qui fasse de moi un Initié. Mais, ici maintenant, il ne peut rien m’arriver, d’ailleurs il ne m’arrive rien. La preuve, j’ai médité et je n’ai entendu aucune voix, rencontré aucun Dieu, ressenti aucune chaleur, aucun feu. Et le disciple qui s’analyse de cette façon-là se dit : c’est parce que je suis petit. Il utilise en lui un raisonnement complètement erroné. Il hiérarchise la vie, il la classe entre ce qui est bien, ce qui est mal en deux camps opposés et la douleur commence.

    Si ce n’était que la douleur, ce ne serait pas très grave, elle peut passer. On peut envoyer des images positives, des vibrations pour que le malheur s’enlève. Ce qui est plus grave et que l’on ne peut pas enlever, quel que soit l’amour que l’on porte au disciple, c’est l’incapacité dans laquelle il s'installe.

    Que se passe-t-il au niveau de ses énergies lorsque l'on se positionne ainsi ?

    Si vous pouviez voir les auras, le travail des énergies et surtout la direction qu'elles prennent après avoir subi ces influences mentales, vous verriez qu'au lieu de continuer à monter, essayer de communier avec le cosmos, elles sont comme avortées et elles se précipitent dans le plexus de l’individu.

    Le plexus solaire reçoit en masse toutes ces énergies qui ont été quelque peu Initiées par un moment de méditation, un moment d’ouverture, et c’est le fracas. C’est un moment dangereux pour l’aura et le mental de l’individu.

    Pourquoi ?

    Ayant réussi à élever quelque peu ses énergies, même si l'individu ne l’a pas senti, ne l’a pas vu, le phénomène s’est accompli,  mais dès qu’il se dit "je suis petit, je n'arrive à rien, je suis nul" il précipite ses énergies dans le plexus solaire, qui y crée une surcharge qui ne va pas pouvoir être utilisée de façon spirituelle, parce que le plexus solaire n’est pas l’endroit de la vie et du rayonnement de la divinité.

    Et que se passe-t-il ?

    Une chose désastreuse. Je vous le dis pour que vous en soyez conscient et que vous puissiez combattre ce processus. Si vous n’en êtes pas conscient, il vaux mieux vous interdire de méditer, de prier, d’aimer Dieu et même de le chercher. Ces énergies, qui viennent dans le plexus, apportent une surcharge d’énergies nouvelles et fortes pour vivre ses émotions.

    Ce qui fait que croyant évoluer ou travailler à son évolution, croyant monter un peu dans la gamme de la vie et de la hiérarchie de la vie, l’homme qui immédiatement après sa méditation est envahie d’un complexe d’infériorité ne fait que renforcer sa nature humaine inférieure. Ses énergies, qu’il a réussi à élever, se précipitent dans le plexus solaire et dilatent un peu plus son activité émotionnelle. Et au lieu d’évoluer, le voilà plus irritable, nerveux, agressif, soumis au désir de la chaire, de la gourmandise, du sexe ou quoi que ce soit d’autre.

    Constatant ce qui lui arrive, il dit : je ne comprends pas, j’étais bien plus calme quand j’ignorais Dieu et que je ne faisais rien pour le rencontrer. Voilà que je deviens plus humain qu’autrefois, encore plus émotionnel, encore plus nerveux. Hum ! Si je deviens nerveux, c’est que les énergies bougent, ce n’est peut-être pas si mauvais que ça après tout. Ils confondent leur nervosité, leur irritabilité avec un changement vibratoire auquel ils ont un certain mal à s’adapter et ils prennent cela pour du bon argent. Erreur !

    Non seulement ce n’est pas du bon argent, mais en plus c’est une poignée de vers qui entrent dans votre ventre et qui vont commencer par vous ronger de l’intérieur.

    Dans tout acte d’évolution, de méditation, de prière, d’ouverture au Divin, vous devez être suffisamment soigneux envers les énergies pour ne pas commettre l’erreur de soudainement redevenir l’être autocritique qui se juge inférieur. Tout au contraire vous devez porter ses énergies haut, très haut, dans un un état d’esprit positif. Un état d’esprit, même s’il est revenu objectif parce que vous avez ouvert les yeux, et que vous êtes revenus dans le monde, un état d’esprit qui va continuer sa méditation.

    Si vous procédez ainsi, non seulement votre prochaine méditation ira plus loin et plus vite, mais en plus vous allez vous trouver dans une méditation qui va se prolonger jusque dans votre activité objective, lorsque vous ne serez plus en méditation.

    Il ne peut pas y avoir une flèche lancée très fort depuis un arc, qui monte très haut, autant qu’elle le peut et redescendre et se planter dans la terre. Il ne peut pas y avoir ce mouvement pour l’esprit.

    L’arc doit être tiré avec calme et une paix profonde, et surtout, une immense confiance en soi. Si vous ne pouvez pas avoir confiance en vous-même, parce que vous ne vous aimez pas assez pour ça, ayez confiance en Dieu qui habite en vous. Portez votre confiance sur lui et tirer votre arc avec cette même confiance. Appropriez-vous cette confiance et elle va développer votre force sans que vous ayez l’impression de forcer votre volonté ou votre confiance.

    Au moment où vous lancez la flèche, vous allez la voir monter très haut sans jamais revenir et ce sera le signe que vous avez bien médité, bien invoqué le nom de Dieu ou d’une hiérarchie, que vous avez bien ouvert votre cœur, bien prié.

    Lorsque je dis que vous ne devez ne plus voir la flèche retomber après la fin de la méditation, de la prière ou de l’ouverture, vous devez sentir votre esprit continuer à méditer, l’état méditatif se poursuivre, même lorsque vous ouvrez les yeux et que vous parlez à un voisin ou que vous regardez la télévision, ou que vous allez au lit. Vous devez pouvoir sentir cet état se transporter et faire encore quelques pas. Je dis quelques pas parce que vous n’allez pas pouvoir le garder longtemps.

    La première fois ce sera peut-être dix minutes, puis un quart d’heure, puis une journée, puis une semaine et un jour ce sera pour toute la vie. Chaque fois que vous aurez réussi à garder l’état méditatif que vous avez atteint, c’est un pas de plus fait véritablement dans la conscience. Et à force d’ajouter ces pas les uns derrière les autres, petit à petit, au bout de quelque temps vous vous apercevrez que vous aurez fait un grand pas et que vous aurez véritablement changé d’état. Car le grand pas, c’est cela, changer d’état et vous serez tout proche de cet instant d’éternité qui vous permettra de concevoir votre âme, de l’approcher et de fusionner avec elle.

     

    Conférence du 26 05 89  en 3 parties  

    L'état d'Être 1/3

    L'état d'Être 2/3

    L'état d'Être 3/3

     

    Conférence  audio

    Nyon 26 05 89

     

     Le Karma

     

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  • Dieu et les religionsDe nombreux livres ont des bases sacrées. Cependant certains ouvrages qu’ils soient hindous, ou provenant d’autres peuples ou d’autres religions, sont troublés par les structures religieuses. Ainsi il y a très souvent des prescriptions dans ces textes : « Comment devenir disciple, comment prier, adorer, se vêtir, comment manger », en cela immanquablement vous vivez les structures du passé et celles-ci appartiennent au passé.

    Le second problème est qu'un écrit donné dans une civilisation, est toujours filtré, par l’inconscient collectif de cette civilisation. À moins que celui qui capte le livre soit pleinement un juste vivant dans la réalité, mais il faut avoir de nombreuses initiations pour cela. Il y a donc toujours la présence d’un filtre.

    Aux Indes il existe de multiples Dieux, est-ce que ces Dieux existent ? Vous savez très bien que non.
    Ils existent en tant qu’énergie, en tant qu’égrégore, et pourtant ils appellent cela des Dieux. Ils les adorent et leur font des sacrifices.

    Ces Dieux-là sont la structure de yogas, de  religions. Qu'ils aient pour base l’adoration de ces différents Dieux, n'ait pas en cela mauvais, mais ils ne sont pas pleinement réels.

    Donc, il y a toujours un  risque à remonter dans le passé par le conditionnement historique et philosophique de ces spiritualité, alors que, si vous allez chercher dans le passé l’aspect connaissance, comme pour le tellurisme, il n’y a aucun risque parce que cela est établie, il n’y a pas trente-six façons de voir le tellurisme et de le transformer.


    Voir Dieu, là oui, il y a trente-six façons de le voir. Donc, pour nous, tous ces livres sont bons, puisqu’ils ne sont pas loin de la vérité. Mais pour qu’ils puissent pleinement révéler leur vérité, il faut que celui qui lit, soit pleinement éveillé à un autre type de conscience, sinon, il se fait, d’une certaine manière, programmer par les petits concepts, par la petite structure, par les petits filtres qui sont manifestés dans cette philosophie.

    Une religion s’appuie toujours plus sur une philosophie que sur une vérité. Si les ordres s’appuyaient sur des vérités, il n’y aurait pas de religion, il y aurait tout simplement le temple de Dieu, le temple de la lumière.  Aller chercher dans les religions des explications à propos de Dieu, est une démarche fausse, à moins que vous ne soyez suffisamment épurés pour ne pas vous laisser piéger par ces images.

    Le but, maintenant, est de permettre à l’homme de comprendre pleinement ce qu’est Dieu.

    Un jour j’ai dit, et avec mille précautions, que Dieu n’existait pas, et je le répète. Ne croyez pas que je sois l’enfant du diable, l’antéchrist. Je dis que Dieu n’existe pas, nous le disons tous, parce que nous voulons détruire l’image que vous avez de ce Père. Ce qui n’existe pas, c’est cette philosophie que vous avez créée autour de ce concept divin.
    Les scientifiques sont beaucoup plus proches de l’image de Dieu que les dévots. Le dévot est proche de Dieu d’une certaine manière, mais ne connaît rien de Dieu. Le scientifique ne communique pas avec Dieu, mais il connaît son corps, et à force d’étudier le corps, immanquablement, un jour il en viendra à sa conscience, alors que le dévot n’ira nulle part, il va prier, c’est tout.

    J'ai dit aussi qu’en étudiant l’infiniment petit, vous pouviez comprendre l’infiniment grand. La science était pour nous un moyen de révéler les aspects cosmiques de la vie. Tout est énergie, et comme l’énergie est de l’intelligence, alors Dieu n’existe pas comme vous l’imaginez. Non, ce Dieu-là n’existe pas, et si certains ne se sentent pas la foi suffisante pour prier, je les comprends, parce qu’en fait, l’objet de la prière n’existe pas.

    C’est une communion d’énergie qui doit être fait avec Dieu, une communion sur un plan de conscience. Autrefois, les gens pouvaient prier parce qu’ils étaient superstitieux, alors en petits poussins affolés ils allaient sous l’aile du grand Dieu. À l’heure actuelle, par la connaissance, par la science, les hommes sont un petit peu plus indépendants vis-à-vis de Dieu. Alors ils ne prient qu’en cas de jambes cassées ! La plupart d’ailleurs ne peuvent plus prier, et c’est très bien.

    Cela pourrait paraître alarmant, lorsque l’on ne regarde que l’étape, mais lorsque l’on sait que ce n’est qu’une étape et que l’homme progressivement se détache de l’aspect superstitieux, de l’aspect dévotionnel, pour aller vers un aspect d’intelligence et d’entendement, alors l’étape devient nécessaire, évidente, et elle est acceptée, comme la chute des religions.

    Certains pensent que sans les religions il n’y a plus de structure, plus de morale, et tout devient n’importe quoi et catastrophique.
    Non, pas du tout. Dieu n’est pas oublié. Les hommes cherchent une nouvelle image de Dieu, et heureusement, parce que cela va permettre l’arrivée d’une nouvelle connaissance. Ils la veulent, la cherchent, et que lorsqu’un individu cherche, Dieu donne

    Frappe et l’on t’ouvrira, n’est-ce pas là la phrase ?

    Le fait que beaucoup se soient détournés de la religion est une étape utile et il ne faut pas avoir peur que le monde perde sa morale, sa structure pour autant. Si vous savez ce qui est en train de se passer, vous êtes plus à même d’aller directement vers la nouvelle étape et de diriger aussi tous ceux qui sont en train de se détacher d’une rive pour aller vers l’autre, plutôt qu’ils ne perdent du temps et risquent de se noyer.

    Alors Dieu a-t-il un côté humain ?
    Il lui arrive d’en avoir en effet, à de rares occasions, lorsqu’il va vers les humains et qu’il accepte de se voiler pour être intelligible, pour être approchable par les hommes.

    Tout le phénomène de Dieu est dans la descente, il ne réside pas dans son existence, il réside dans sa descente.

    C’est justement de là que viennent tous les mystères, toutes les magies. Là-haut, il n’y a que lumière et énergie. Le fantastique est dans sa descente, parce qu’il prend des formes multiples, des créatures, des hiérarchies, des mondes, des secrets multiples sont engendrés selon les humanités et les créatures. C’est la richesse de la vie.

     

    Conférence du 16 11 1985  en 4 parties  

    Éveil à la nouvelle énergie

    Les rêves, le tellurisme

    L'âme sœur, la science des nombres

    Les religions

     

    Conférence  audio

    Lucinges 14 juin 92

     

     Le Karma

     

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  • 14 06 92Pense à ce concept, je suis l’âme, et répète-toi cette phrase en cultivant l’intention.
    il y a une grande différence entre le disciple sensible et le disciple trop intellectuel. Le premier peut facilement, puisqu’il est un artiste, créer une intention, le second ayant moins de sensibilité créatrice, ne pourra avoir recours à l’intention. Il doit alors maîtriser son mental et le mental concret, maîtriser ses pensées, ses émotions pour aboutir à ce même espace de l’âme libre.

    La difficulté des instants de création provient qu'il faut être suffisamment sensible, puis artiste, pour avoir recours à une émotion que tu crées, mais que tu empruntes au connu, à toutes tes sensations antérieures qui t'ont donné l’impression d'élever ta conscience et ta perception. Là, la musique et les sons sont des aides magnifiques. Par la musique, celui qui est sensible dilate son champ de conscience, dilate l’espace intérieur dans lequel il vit. Sitôt que par ce voyage, tu as ressenti ta nouvelle dimension, le cerveau la répertorie, s’en souvient et lorsque tu veux méditer et que tu dois créer une intention, tu vas aller chercher dans la mémoire, la sensation que te faisait tel ou tel morceau de musique. Tu ne vas peut-être pas te rappeler le morceau de musique, mais tu vas aller reprendre la sensation que tu as connue. 

    Tout au long de la méditation, tout au long du cheminement spirituel, l’homme est fort embêté, car il va lui falloir méditer sur des éléments connus, des sensations connues, des agrandissements connus, afin de se propulser suffisamment haut pour qu’éventuellement il puisse avoir une réelle expérience spirituelle. Cela créait des complications et il te semble souvent peu réussir en méditation. Tu peux utiliser ce cheminement comme tu peux aussi aller très vite au but, à ce royaume qui est l’âme et t’y dissoudre si tu comprends la nature du silence et te défais des illusions. C’est un travail qui demande une plus grande compréhension, et si c'est ta voie alors prends-la, n’attends pas, car elle est plus rapide.


    Qu’est-ce que le silence ?

    En ce moment même, écoute.
    Comment peux-tu t'intérioriser en utilisant un mouvement qui en fait va à l’extérieur ? Tu ne peux pas écouter ce qui est dedans, tu ne peux pas écouter le monde spirituel. L’écoute dans le domaine spirituel est remplacée par une affirmation, "je n’entends plus rien".
    Suis ce que je te dis et ce que j’essaie de te démontrer, suis mes mots. «Tu n’entends plus rien.» Tu t’aperçois alors que la sensation d'exister cesse. Tu respires d’une manière plus calme, et si tu pousses plus loin l’exercice cela suspend le souffle tout naturellement. La sensation est comme une antenne qui cherche à entrer en écho avec la vie intérieure, cette antenne petit à petit se calme aussi et au moment où les sensations, ces quêtes inévitables mais illusoires se sont tues, l’existence apparaît, ton âme apparaît.
    Lorsque tu intériorises cette énergie, cette tension qui est ton existence, le souffle se ralentit. Tu es dans un premier temps comme un grand œil qui essaie de regarder à l’intérieur de la vie, de ta vie et par ton attention le calme s’installe. Là, si tu pousses plus loin ta capacité d’introspection, les énergies montent à la tête et tu découvres une nouvelle sensation d’exister et plus loin même plus tard, l’âme, si tu as de la chance.

    Dans la journée, tu vis un va-et-vient qui te conduit d’un point d’inconscience lorsque ta conscience retourne à l’intérieur, à un point semi-conscient qui est dans le monde.
    La méditation est la cessation de ce balancement. Il n’est plus question de manifestations, d’extériorisation, d’incarnation, il est question de rapatriement de toutes les énergies par un silence absolu donc d’une mort. C’est ce qui se passe au moment de la mort, durant l’alignement, la percée vers le royaume supérieur lorsque l'on s’y est suffisamment préparé. 

    La méditation est une petite mort et c’est en cela qu'elle t’est si difficile. Acceptes-tu de mourir ?
    Non ! Tu n’as pas envie de mourir ?  Mais si tu enlèves de la mort l’idée de la fin, si tu ne vois plus la mort comme étant une fin dont on ne revient pas, quelque chose qui fait mal, tu pourras méditer sans problème. Si tu exorcises le phénomène qu’est la mort, ta pensée est libre de vivre. Une pensée libre n’a plus peur de la mort, tu es ainsi détaché du monde et tu agis par amour de la liberté.

    Les obstacles à la méditation sont l’extraversion des énergies et en ce sens elles suivent un flot naturel puisque vous êtes incarnés, en manifestation, et vous avez la peur de la mort. La méditation ne sert à rien si tu ne développes pas tes conceptions. Tes conceptions à propos de l’âme, à propos des sens, à propos du geste qu’est la méditation. 

    Quant au pouvoir d’introspection, de compréhension du sens de la vie, c'est un peu du bouillonnement intellectuel. Peut-être ! Mais sitôt que tu réfléchis à ces thèmes élevés, ce n’est plus simplement une activité intellectuelle, les feux du mental s’allument, et à force de chercher, de t’interroger, à force de pressentir, tu vas avoir à un instant, une intuition qui te donne une compréhension qui fait que là, où que tu sois, tu es en train de méditer.

    Le voyage de la conscience à travers l’homme est une lente affaire de maturité. Au début, il s’accommode du corps physique et essaie de le comprendre. Ensuite il s’accommode des émotions et cherche à les comprendre. Puis il s’agit de s’accommoder du mental et de comprendre ce que celui-ci te permet de faire, soit de rejoindre l’âme. Le mental n’est pas simplement ce qui te permet d’approcher les grandes substances, les grandes idées, les grands desseins de l’univers. C’est aussi tout un royaume où l’âme par cette étincelle bleue répète le verbe et ça, il ne faut pas que tu le rates, vois-tu.

    Fais un silence tellement profond qu’un jour tu arriveras à ce point bleu et à ce verbe. Ne t’attends pas à entendre des sons car le son de l’âme n’est pas audible mais à être pris dans la vibration du son. 
    Lorsque tu percevras ce verbe, tu seras comme une feuille prise dans la vibration d’une onde. Étant bougée par cette vibration, la feuille en ressentira un plaisir divin et ce plaisir divin d’exister porte un nom, c’est l’âme.

    Comment se fait-il que l’âme puisse avoir un plaisir, le plaisir d’exister?

    Ce n'est pas un plaisir comme on le connaît au niveau charnel. C’est une vibration consciente du rôle qu’elle a à jouer. Cela lui donne un immense plaisir d’exister parce que c’est au nom de quelque chose, et cette ardeur d’exister peut s’apparenter à un plaisir. 

    Quel est le dessein de l’âme et le but de la vie ?

    L’âme est une grande missionnée. C'est pour cela qu'en écho parfait en tant que personnalité tu te cherches toujours un but pour exister. L’âme est une missionnée, elle sait qu’elle doit aller dans la matière au nom de Dieu et pour Dieu. Elle sait qu’elle n’est qu’une intermédiaire, une poche, une servante par laquelle l’étincelle divine que l’on appelle l’esprit ou la monade dans certains enseignements, par laquelle l’étincelle de Dieu peut aller se régénérer dans la matière grâce à ses soins, à sa bienveillance, et à l’alchimie dont elle seule est capable.
    L’homme n’est capable d’aucune alchimie, la véritable alchimiste est l’âme. Elle seule sait comment extraire de la matière solide les éléments spirituels qui sont l’or de l’esprit, l’eau de l’esprit, le feu de l’esprit. Elle seule sait faire cela et pour qu’elle y arrive, il faut qu’elle reprenne sa place.
    Pendant toute une suite d’expériences et d’incarnations, l’âme n’a pas sa place, elle ne peut s’exprimer. Les sens, qui sont en relation avec la matière décomposent la conscience en plusieurs phases de conscience, dans plusieurs secteurs, ce qui fait qu’immanquablement va se construire la personnalité, l’égo inférieur. Mais au fur et à mesure que le karma, donc la purification, l’éducation, l’entité qui est la somme de ces trois aspects, étincelle - âme - personnalité, va petit à petit en développant son intelligence donc son mental s’apercevoir que la vie ce n’est pas ceci ou cela, l'entité que tu es, va s’interroger à propos de l’âme et va finir par laisser une place prédominante à l’âme. On appelle cela un initié.

    En vérité, qu’est ce qu’un initié ?
    C’est une âme qui a repris son droit à l’expression, à la manifestation. C’est une personnalité qui a offert tous ces matériaux dans le feu de la Kundalini. La Kundalini a transformé ces matériaux en substances différentes qui désormais donnent à l’âme le pouvoir d’exister et de dominer.

    Que vas-tu faire dès demain pour essayer de mettre cela en application ?
    Je te propose simplement de ne pas oublier l’âme. Quand tu fais quelque chose, essaie de le faire en y mettant ton âme. Bien sûr au début tu vas être embarrassé, tu ne vas pas savoir comment laisser apparaître l’âme, pour que l’âme fasse le repas, pour que l’âme nettoie les chaussures, pour que l’âme soit le guérisseur, pour que l’âme soit le voyant.

    Tu vas être tout embarrassé parce que c’est l’âme, comment la laisser exister ?

    Je te propose une petite tactique toute simple, ait l’intention, envoie lui une carte d’invitation. Chaque fois que tu vas dire ou que tu vas essayer de le faire depuis le royaume de l’âme et que tu vas te dire moi l’âme j’accomplis ceci, moi l’âme j’accomplis cela, c’est comme une invitation que tu envoies à l’âme et le courrier finit toujours par arriver. Et un beau jour, l’âme s’écrit : « j’ai reçu ta carte invitation, il m’a fallu un petit moment pour venir jusqu’à ton royaume, mais voilà, je suis là et ensemble nous allons travailler. » Laisse-lui le temps d’arriver, n’exige pas que tout de suite  que l’âme soit là, laisse-lui le temps d’arriver.

     

    Conférence du 14 06 92 en 4 parties  

    Qu’est-ce que le mental ? Qu’est-ce qui médite dans l’homme ?

    L’infantilisme, une attitude à l’obéissance

    Qu’est-ce que le silence, le mental permet de rejoindre l’âme

    Exercice de Méditation

     

    Conférence  audio

    Lucinges 14 juin 92

     

     Le Karma

     

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  • Comment concevoir le christ
    Le Christ est-il une âme supérieure ayant pris possession du corps de Jésus, à un certain âge, ou était-il déjà cet être supérieur dès sa conception ?

    Il y a toujours des énigmes autour des grands êtres, autour de ce qui paraît insondable. Qui était Jésus et qui est le Christ ?
    Jésus était un initié de grande envergure que tu appelles Maître, mais chez nous, nous l’appelons le veilleur. Il était donc un veilleur de grande envergure pouvant augmenter à volonté la puissance de sa vibration, et ainsi s’adapter aux êtres qui pouvaient ainsi se servir de sa forme pour effectuer un service. Tout est dans la résonance vibratoire.  Lorsque l’on dit que Jésus fut adombré par le Christ, il s’agit d’imaginer deux énergies pouvant se rencontrer, vibrant avec la même intensité permettant l’osmose. De ce fait, il est juste de penser que Jésus était vraiment le Christ, jusque dans son âme, comme il est juste de penser, que Jésus n’était pas le Christ, que le Christ est une entité différente. Les deux théories sont justes, parce que lorsqu’un individu arrive à faire osmose, à ce point, avec une entité cosmique, c’est qu’il y a eu la révélation de la nature qui vibre en lui, soit une forme d’état Christique.

    Il y a deux façons d’imaginer le Christ, par la religion, ou par certaines définitions d’occultisme, imaginer que c’est un initié très ancien, ayant acquis le maximum des initiations qu’offre la hiérarchie planétaire.
    Ce que nous, nous nommons comme étant le Christ, est la substance de toute chose. Tout dépend de quel degré christique nous évoquons. Il ne sert à rien de faire des guerres de religion ou entre groupements ésotériques ou occultistes parce que tout le monde a raison sans avoir vraiment raison.
    Tant que les sectes, les groupes et les religions s’amuseront à discuter sur les formes, les manifestations de la vérité, ils seront en désaccord. Lorsqu’uniquement le cœur de l’univers sera pris en compte, ce sera vraiment l’universalité de la conception, avant cela il n’y en aura pas.
    Lorsque vous me demandez qui est le christ, si vous avez des jumelles qui voient jusqu’à tel degré de la hiérarchie, ou de la manifestation, vous verrez un certain être, un certain personnage, une certaine fonction. Si vous regardez dans un autre coin de l’horizon spirituel, vous verrez une autre personne, une autre dimension, une autre fonction. Tout cela, est-ce la même entité ? Oui et non.

    Oui, parce que dans la substance, depuis le point initial de la manifestation du Christ jusqu’à sa dernière manifestation à travers un homme, tel que Jésus, il est le même.
    Non, parce que si vous cherchez le Christ dans la personne de Jésus, vous ne le trouverez pas.

    Tout dépend donc avec quel concept vous approchez les choses. Si vous regardez en Jésus la substance Christique vous la trouverez et à ce titre vous trouverez le Christ. Mais si vous voulez serrer la robe de Jésus en croyant serrer la robe du Christ, c’est faux, parce que vous vous placez dans la forme au lieu de vous placer dans l’esprit.

    C’est lorsque vous vous placez dans l’esprit que toute chose devient accessible. Dès qu’il y a la forme, la chose n’est plus accessible. Elle est le témoignage, donc un exemple à suivre, mais ce n’est pas la chose, et c’est là tout le problème de la déification et de toutes sortes de conceptions.

    La déification, c’est donner une forme à ce qui n’en a pas, donner une forme à ce qui n’est qu’essence. Cela, s’est passé pour le Christ à cause de Jésus. Il y a longtemps que Jésus n’entend plus les prières des chrétiens, par contre, le Christ est toujours à l’écoute, son omniprésence le lui permet.

    Qui pense envoyer sa prière à la conscience christique ? Pas grand monde. Par contre, ils sont nombreux à aller dans les endroits de pèlerinage, à allumer des cierges aux pieds de la statue du Christ, ou à vouloir toucher le Saint Suaire. Erreur.

    Je voudrais faire entrer dans votre esprit la notion d’universalité, de l’omniprésence. Ou le Christ est partout, ou le Christ est nulle part. Ou il est en Jésus et aussi en Bouddha, ou il n’est nulle part. Vous ne pouvez pas donner de limite à ce qui n’en a pas. Courir après le Christ, après sa forme, c’est vous éloigner de l’endroit où il se trouve.

    Comment concevons-nous le Christ ?

    Pour nous, le Christ est la substance de toute chose à travers le système. Il est la substance même de la vie. Il y a, dans les enseignements, la formation d’une trinité, le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
    Le Père éjecte, propulse, extériorise la création.
    Le Fils s’y infiltre, l’anime, la conserve et la fait évoluer.
    Le Saint-Esprit, soit la force, l’intelligence, permet la concrétisation de cette évolution, la sanctification de l’évolution acquise.

    Le Christ est donc le moteur, la dynamique de l’évolution et la substance de la vie. Mais, sans la consécration du Saint-Esprit, soit du feu cosmique, cette évolution ne peut être fixée. Ainsi s’il n’y avait pas cette concrétisation par l’intervention du feu cosmique, l’individu serait perpétuellement sur une roue qui tourne, sur une roue d’évolution, sans jamais retrouver une nature, puisqu’il n’y aurait jamais l’introspection véritable, l’intégration véritable.

    Cette trinité est à l’origine de toute chose. Puisque comme tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et que tout s’imbrique, la Trinité qui est en haut se retrouve aussi en bas, par l’intervention du roi du monde, celui qui est nommé dans la bible, comme étant celui qui n’est pas né et qui se présente sous l’aspect et la forme d’un éternel enfant. Celui dont il est dit, qu’il a l’éternelle jeunesse, puisque tel est son rôle, d’avoir la charge de l’évolution de la terre, a aussi la charge de représenter La Trinité sur le plan physique de la terre.

    Pour qu’il y ait la vie, pour qu’il y ait le mouvement à l’intérieur de chaque chose, la présence est nécessaire. Vous pouvez aussi l’appeler conscience divine, substance divine, appelez cela comme vous voulez, du moment que vous arrivez à vous créer le déclic de cette omniprésence de La Trinité, de la divinité en toute chose.

    Dès demain, lorsque vous verrez un tas de cailloux, demandez-vous quelle danse entretient tous ces atomes ?
    Par quelle force, soumis par quel ordre, il continue à constituer au travers des siècles ce morceau de rocher insignifiant que personne ne regarde. Quelle est la magie de la vie qui lui permet d’exister, de se perpétuer, d’être ce qu’il est ?

    Et en perçant le secret de la nature, d’un rocher, d’une vague, vous comprendrez votre propre énigme : tout dépend avec quelles jumelles vous regardez la nature, avec quelles lunettes vous regardez le monde. Posez-vous, devant la chose et essayez de la pénétrer, de contacter la vibration de sa vie, essayez de sentir sa résonance. Lorsque vous aurez senti sa résonance, vous comprendrez le lien indestructible qui existe entre tous les plans de la création et de la nature. Vous comprendrez quel mal se fait l’homme à lui-même, quand il décide de mettre à bas toute une forêt pour construire des maisons, ou pour faire du papier qui va servir uniquement à des choses profanes.

    Il ne vous est pas interdit d’utiliser les éléments de la nature, mais dans la mesure où il y a poursuite de leur manifestation, de leur évolution. Vous avez le droit d’abattre un arbre pour vous faire une maison, si vous respectez cette maison, si c’est le foyer où vous allez évoluer, où vous allez accueillir avec amour votre voisin, où vous allez amener vos amis pour qu’ils écoutent la parole, ou qu’ils découvrent leur divinité.

    Mais, couper les arbres pour faire du profit en vendant la maison....

    Si vous allez vers l’arbre, la roche, l’animal, ou quoique ce soit de vivant, et que dans une relation d’âme à âme vous leur disiez : « J’ai besoin de ta matière, j’ai besoin de ton sacrifice, et dans le grand échange de la vie, reçois mon amour », ainsi, il n’y aurait aucune offense à la loi de la vie, et de l’échange de la vie. Car la vie est créée pour s’échanger. Il y a donc une certaine loi du sacrifice, sans que ce soit le sacrifice comme vous, vous l’imaginez. Simplement le don de la vie, animée de cette même impulsion lorsque Dieu a lancé la vie dans l’univers en disant : « Va, je te donne à la liberté ».

    Si vous agissez dans cet état d’esprit, vous entrez dans le mouvement de cette grande énergie, l’échange de la vie, et vous pouvez abattre tous les arbres du monde il n’y aura pas d’offense. Mais il faut, pour cela, considérer l’arbre comme une entité réelle, vibrante, vivante, ce que ne font pas les hommes.

    Vous devez parler à la substance pour qu’elle se dégage de la forme et qu’elle vous fasse don de la sienne. Ainsi tout devient un fabuleux échange d’amour et l’homme ne pèche contre rien, car l’amour a pour principe de se donner envers et contre tout sacrifice. L'homme doit vivre ainsi et non pas émotionnellement, (je ne dois pas tuer). Qu’il sache de quelle manière il peut prendre le don de la vie, de la forme et de la manifestation et ainsi il saura lui-même comment souffrir et ce qu’il est venu faire sur la terre, quel poste il a à remplir et de quelle manière il doit se sacrifier.

    L’égoïsme existe dans la race humaine, car les hommes ne connaissent pas la réalité de la vie, cette grande fontaine d’où jaillissent mille eaux, sans jamais s’arrêter. Lorsqu’une goutte a touché le sol, elle redescend dans la caverne et remonte comme un geyser. Mais l’homme n’accepte pas que cette fontaine soit libre pour tout le monde « C’est ma fontaine, j’y mets un robinet, moi j’ai besoin de cent litres par jour, au diable ceux qui ont soif ». C’est ainsi que tout se passe chez les hommes.

    Alors faites sauter tous vos robinets. Lancez-vous dans ce grand élan d’échange qu’est la vie, et vous saurez davantage vivre les valeurs de la société, les valeurs d’échange tout à fait quotidiennes. Vous saurez où vous devez vous investir, comment, jusqu’à quel point, où donner, à qui demander, à qui reprendre. Et ainsi, la vie devient un grand jeu et non pas une série d’épreuves sinistres.

     

    Conférence du 24 06 87 en 3 parties  

    La réincarnation - Mediumnité et soins

    Comment concevoir le Christ ?

    Les catastrophes naturelles annoncées - La lucidité

     

    Conférence  audio

    Lucinges 24 juin 87

     

     Le Karma

     

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  • Pourquoi le mal ?Question : L’aura de la terre est polluée psychiquement,  partout dans le monde des groupes de gens de bonne volonté, par des méditations, des émissions de pensées, essaient de contrebalancer les forces involutionnaires. 
    Comment pouvons-nous aider ces groupes qui travaillent dans le monde ?

    Il n’y a pas des forces involutionnaires au sens que toi, tu l’emploies. Il y a tout simplement une potentialité de chute qui fait que par cette potentialité de chute, la terre pourra déclencher un phénomène d’évolution. Il n’y a pas des légions noires, de diables, et tout ce que vous avez dénommées sur la terre, les forces du mal.
    Il y a une dynamique qui tire vers le bas, afin que cela engage une vibration propre à l’être humain, par interaction de son intelligence à le faire aller vers le haut. Sans ces deux polarités, sans ce conflit entre ces deux forces, il n’y aurait pas la friction nécessaire pour qu’il y ait une évolution, une échappée vers le ciel.

    Si tout était déjà dans une vibration stagnante, une vibration où il n’y aurait pas de conflit, un monde où il n’y aurait pas d’antagonisme, il ne pourrait pas avoir évolution sur ce monde. Les mondes qui sont programmés pour évoluer, font partie des mondes antagonistes et il n’y a que dans ce conflit qu’une dynamique peut se déclencher afin de les faire monter dans les vibrations et les faire monter dans l’intelligence.

    L’homme est ainsi. Il faut toujours lui couper les doigts pour qu’il s’aperçoive qu’il a une main. Il faut qu’il lui manque les doigts pour que l’homme s’aperçoive du travail qu’il ne peut pas accomplir. Et c’est en lui montrant le travail qu’il ne peut pas accomplir, qu’alors, il regarde le travail qu’il peut accomplir. Et dès qu’il commence à réfléchir au travail qu’il aurait pu accomplir avec un doigt en plus, alors par son intelligence, petit à petit, il fait pousser les doigts qui lui manquent, et il devient l’homme aux mains parfaites, ou si tu veux, comme tu le nommes: l’étoile à cinq branches.
    Par ses mains, il peut donner des ordres à la nature, aux esprits, il peut fabriquer, guérir, bénir. Les étoiles sont dans les mains, et c’est ainsi que tous les mages œuvrent et que mon frère a guéri. 

    Celui qui travaille pour lui-même, utilise la main qui est propre à la matière, et ainsi ordonne avec cette main. Celui qui travaille pour Dieu ou pour le ciel, utilise la main du ciel. Alors tout dépend si tu l’utilises pour la matière, pour ton être matériel, avec son moi inférieur, ses désirs et sa personnalité, ou si tu le fais pour le moi supérieur qui est en relation avec toutes les hiérarchies et aussi avec le Père. Mais cette main matérielle peut aussi œuvrer en collaboration avec la main droite, pour faire les œuvres du ciel, et c’est ainsi que l’on devient UN, il n’y a alors plus de positif ou négatif, il y a tout simplement l’unité en soi. Et les deux mains se rejoignent et ne forment plus qu’une : l’étoile à cinq branches.

    Question: Est-il vraiment nécessaire que tant de mal se fasse ? 
    Il ne peut y avoir avènement du nouveau monde, d'un concept universel, d'une conscience cosmique intégrée en l’individu, si l’on utilise toujours les anciens mots, les anciens concepts, les mêmes vieilles idées. J’essaie de redonner aux mots, dans les assemblées où je passe, une grandeur nouvelle, celle de mon ciel, une grandeur cosmique, dépouillée de la culture humaine terrienne héritée de milliers et de milliers d’années. J’ôte tout cela afin qu'avant que je puisse vous faire comprendre ce que je dis, vous-même puissiez comprendre ce que vous avez dit.

    Tu associes le mal aux mots horreur, crime, sang, violence, dépression. Tu l’associes à toutes ces négativités que les humains génèrent et qui cependant servent de moteur pour l’évolution. Pour autant, je ne veux pas dire que toutes les guerres, les actes de barbarie, toutes les horreurs commises sur terre sont utiles parce qu’elles ont été permises d’arriver.
    Non. Je dirais simplement que les êtres humains doivent par tous les conflits qu’ils engendrent apprendre à trouver le chemin qui les unit. Lorsqu’ils auront fini de se battre, de se ruiner, alors ensemble dans une déprime, mondiale, globale, ils pencheront vers la solidarité.
    N'as-tu pas vu les hommes davantage solidaires que lorsqu’il y avait eu une guerre ? Dans chacun des deux blocs se développe la solidarité, et lorsque la guerre est finie, que se passe-t-il ? La guerre froide intérieure recommence.

    Si quelqu’un a été tué, que son sang a jailli, que sa gorge a été tranchée, ne regarde pas avec les yeux d’un cœur, émotif, d’une intelligence intellectuelle. Regarde avec les yeux du corps astral ce que cela a produit comme enseignement sur l’esprit qui a subi cela.  Si vous aviez le regard sur l’astral, vous verriez cela, vous verriez aussi l’enseignement et l’épuration que cela fait aussi dans la vibration planétaire.

    Tu me demandes si le mal est nécessaire sur la planète ?
    Alors, je te répondrai qu'il y a certaines actions qui sont nécessaires sur la planète afin de faire évoluer les esprits, nécessaires au sens vibratoire, fréquentiel. Ce n’est pas l’acte de tuer que nous tolérons, inspirons, ou laissons produire sur la terre. Non, mais c’est la vibration que les individus vont pouvoir acquérir ainsi qui produit l'évolution. Quand il y a une guerre, des meurtres collectifs, dans ce karma des hommes trouvent une sorte d’épuration. Alors, pourquoi empêcherions-nous ces êtres venus subir cette chose, de la ressentir et la subir et d’y trouver une évolution ? Qu’en sais-tu si autrefois, ils n’ont pas fait autant ou pire d’atrocités, et que c’est leur façon de venir se racheter, en devenant à leur tour les victimes.

    Vois cela avec le détachement qui est enseigné dans les livres sacrés. Il est dit que le sage ne pleure pas, ni devant un acte de joie, de haine, ou d’horreur. Il ne regarde pas l’acte dans son prolongement, dans sa façon d’être exécuté, il regarde l’essence de l’acte. Sur la terre bien sûr il y a des aberrations. C’est en ce sens que le libre arbitre terrestre joue.

    Question : Pourquoi laissez-vous alors agir les hommes beaucoup plus loin que les lois les permettent ?
    Parce que les hommes ont un libre arbitre, et c'est ce libre arbitre qui leurs permet d’aller au-delà de la loi, de franchir la limite de la loi cosmique. Il y a un espace-temps qui permet à un individu, selon son état, sa fréquence, son niveau d’évolution, de dépasser les lois cosmiques. Cela lui est accordé, cela lui est donné, comme un enfant à qui l'on permettrait de faire l’école buissonnière, afin qu’il puisse voir depuis l’extérieur, que dans l’école, il a les moyens de s’enseigner, de devenir grand, de devenir adulte. Ainsi ayant pris conscience de cela, il retourne à l’école pour apprendre à être un homme, à être en accord avec la société, en accord avec la loi cosmique. C'est pour cela que toutes ces aberrations sont permises sur la terre.

    C’est un peu l’école buissonnière qui est permise aux êtres humains, afin que dans cette embardée, ils apprennent le véritable sens des lois cosmiques et de leur propre vie aussi, et de l’exercice surtout de leur liberté. Pour s’exercer ce pouvoir doit s’apprendre, ce pouvoir doit être intégré, de façon à ce que cette liberté vous permette d’avoir une identité cosmique. Tout en étant dans la loi, elle vous permet d’avoir une identité cosmique propre à vous, et unique à vous. Or pour acquérir cette identité cosmique unique qui sera votre fréquence, votre vibration, vous devez passer par une identification située sur le plan matériel, et qui passe par des individualités nommées personnalités, nommées caractère, nommées moi inférieur.
    Lorsque vous avez appris à manipuler cette liberté, ce champ de liberté, vous devenez un homme accompli. Et c’est à ce moment-là que les pouvoirs vous sont donnés. Alors vous pourrez exercer cette liberté pleinement, mais toujours en connaissance de cause, et toujours en harmonie avec le cosmos. Vous aurez tous les pouvoirs, et vous régnerez sur la terre telle qu’il a été écrit, en tant que roi sur tous les éléments et sur tout ce qui vit.

    Mais avant, vous devez comprendre ce que vous pouvez faire et ne pas faire. Et c’est là, que les problèmes commencent et arrivent, que les guerres, les viols, les crimes arrivent, toutes ces choses aberrantes. Que les mères frappent leur enfant, alors que l’enfant ne doit jamais être touché, que les maris frappent leur femme, alors qu’ils s’étaient dit un je t’aime pour l’éternité. Tout devient friction, parce que dans la liberté il y a aussi la friction. La liberté est aussi une force, une force spirituelle, c’est la principale force de votre spiritualité et de votre évolution. Vous êtes venus pour apprendre à l'exercer en harmonie avec les lois cosmiques. C’est cela le but de votre évolution : la liberté, en harmonie avec les lois cosmiques.

     

    Conférence du 19 10 1984 en 4 parties  

    Pourquoi le mal ?

    Qu'est-ce qu'un égrégore ?

    Les spécifités vibratoires de la femme et de l'homme

    Qui es-tu Pastor ? Les grands livres ésotériques.

     

    Conférence  audio

    Conférence numéro 4 du 19 10 84

     

     Le Karma

     

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