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    Unité et dualité 04 05 90La spiritualité porte une difficulté en elle-même, non pas parce qu’elle est faite et taillée que pour les vainqueurs, mais simplement parce qu’elle s’appuie sur un paradoxe, et le plus dur, est de résoudre ce paradoxe. 
    Toutes ces choses qui paraissent opposées, et pourtant, lorsque vous lisez les livres de philosophie ou de sagesse, vous apprenez qu’il n’y a pas d’opposé, qu’il n’y a que des complémentaires. La dualité n’existerait pas, tout serait unité. 

    Nous pourrions en conclure : « Il y a la dualité, mais Dieu a bien fait les choses, et à un moment donné pour nous soulager de toutes ces émotions, il a mis l’unité. Ce qui fait que lorsque l’on a bien bataillé avec la dualité du monde, si l’on sort vainqueur, il nous a réservé l’unité et là, tout est terminé. » En concluant cela, nous ajoutons un concept faux sur un autre concept que nous avions déjà imaginé faussement.
    Là est la difficulté que rencontrent tous les chercheurs, ils se noient dans des notions, lorsqu’ils emploient des concepts qui cachent d’autres concepts.
    Il apparait qu’il y a une dualité comme il apparait qu’il y a une unité, mais en fait, rien de la dualité et rien de l’unité existent. 

    Qu’est-ce qui existe en fait ?

    En parlant de ce qui existe vraiment nous allons résoudre le problèmes. Nous devons séparer deux notions primordiales : le manifesté et le non manifesté. Or, tout le monde confond les éléments du manifesté avec les éléments du non manifesté. Tout le monde se dit : « Dieu est Unité », et lorsqu’on le remet dans son cosmos, on ne comprend pas. On se met à tout confondre sitôt que l’on veut identifier le non manifesté qui est la nature de chaque chose, avec sa peau manifestée qui est en fait son manteau d’énergie. C’est son côté technique je dirais pour employer une image que tout le monde recevra. Il y a donc d’un côté la nature de Dieu et de l’autre le pouvoir de Dieu, la technique.

    Bien sûr on peut s’instruire à propos de l’univers, à propos des lois de Dieu. Savoir comment se constitue le cosmos, c’est très beau, ça permet d’avancer dans une certaine mesure. Ça permet d’être aussi utile aux hommes, ça permet de manipuler certaines lois pour rendre la vie plus facile. Puis plus tard pour être utile au Maître, au Koumara. Mais cela ne veut pas dire qu’il y a là, une entrée pour regarder Dieu, pour concevoir Dieu et pour imaginer ou conclure sur la volonté de Dieu et sur ce que Dieu attend de ses disciples.

    Lorsque l’on dit que tout est unité on parle de la manifestation de Dieu, et lorsque l’on dit que tout est dualité aussi, on parle encore de sa manifestation, mais on ne parle pas de Dieu en tant qu’esprit. On parle de Dieu en tant que corps, corps cosmique.
    Vous êtes une partie du corps cosmique de Dieu, c’est certain, mais cependant, si vous voulez aller quelque part en spiritualité, c’est bien vers l’esprit de Dieu qu’il faut aller. Et c’est là où il faut arrêter la conceptualisation mentale, arrêter de confondre les notions. Dieu n’est rien que l’on puisse confondre ou identifier à quelque chose ou quoi que ce soit.
    Par contre dire la maison de Dieu est une unité, là oui tu as raison, là oui je le confirme. Mais dire en même temps que la maison de Dieu est bâtie sur deux colonnes, là aussi je le confirme, mais on ne parle pas de la même partie de la maison. Lorsque l’on dit que la maison de Dieu tient sur deux colonnes on parle de l’univers dualiste, les deux énergies qui par leur friction font que la vie existe, que le feu de la vie a lieu et éclaire l’univers, éclaire les corps par le prana.

    Qu’est-ce que la lumière de la vie ?
    Ce n’est rien de plus que cette friction, le feu allumé par deux opposés et cela crée le prana. Le prana est une chose que l’on identifie trop banalement à une simple énergie de vitalité que l’on trouve dans le cosmos, qui rentre par la rate et ressort par les pores et qui va Dieu sait où. Le prana est quelque chose de beaucoup plus sacré. C’est une énergie hautement divine. C’est l’électricité du ciel et là il faut comprendre que c’est le même feu qui est à l’origine de l’âme de chacun.
    Il y a donc une part du prana qui se scinde, qui s’individualise et qui devient des âmes. Il y a une part du prana qui reste indifférenciée, qui reste non segmentée pour pouvoir devenir une énergie de vie qui continue d’alimenter les vies qui ont été créées.
    Lorsque vous respirez du prana ne banalisez pas la chose en pensant que c’est de l’énergie de la nature ou du soleil. C’est une substance atmique que vous respirez, c’est une âme, la même substance que votre âme, mais à l’état indifférencié.


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  • La place de l'effort et l'ascèse en spiritualité 20 05 90Lorsque l’on parle de spiritualité on invente un terme qui n’a rien à voir avec la réalité. On met d’un côté le monde dit profane ou matérialiste et de l’autre côté on invente et on nomme un monde spirituel. Comme s’il y avait dans l’univers créé par Dieu deux mondes qui se font la guerre. Un monde d’où l’on vient et qui serait ignorant, matière, limite et mort et un monde où l’on va, que l’on appellerait le monde de Dieu où n’y a qu’immortalité, plénitude, régénération, etc.

    En fait, si l’on veut concevoir exactement la spiritualité, il faut lui ôter cette racine matérielle et matérialiste. Il faut lui ôter ce que l’on appelle le monde profane. On ne peut pas être un homme ou une femme de spiritualité si l’on pense qu’il y a un monde profane, un monde aveuglé, un monde sourd et muet, un monde de la matière. Si on pense ainsi, le disciple n’arrivera ni à trouver sa place, ni à faire l’effort correct, ni à le faire depuis le bon endroit.

    Devenir spirituel ne vient pas du fait que l’on va s’intéresser à la spiritualité, que l’on va apprendre tous les mots sanscrits qui existent, que l’on va suivre tous les séminaires, que l’on va prier Dieu, que l’on va faire des méditations, du yoga, ou je ne sais quoi d’autre. Ce sont des activités comme d’autres. Vous pouvez objecter, que si je médite, c’est un acte spirituel et que donc la méditation fait partie du monde spirituel.
    Bien sûr tu peux me rétorquer cela et que donc la pratiquant tu agis en tant qu’élément spirituel, mais je te dirais que c’est le monde vu de ton balcon.
    Les notions vues depuis mon balcon sont complètement différentes. Pour nous, il n’y a ni monde profane ni monde spirituel, il y a tout simplement une intention de réalité. Ce qui fait qu’il y a des hommes qui sont enfoncés dans la spiritualité depuis des années et des années et qui ne sont pas pour autant spirituels.

    Pourquoi ?
    Tout simplement parce que toutes leurs attitudes et surtout leurs attitudes morales, mentales, toutes leurs conceptions sont en fait dans le monde profane. Même lorsqu’ils essaient d’imaginer Dieu, ils l’imaginent avec la lunette du monde profane. C’est un peu comme un homme qui est sur le quai et qui voit passer des bateaux qui vont vers des pays fantastiques et d’ailleurs ils n’en reviennent pas.
    Il s’imagine déjà acheter un ticket et c’est ce qu’il va faire. Il va au guichet et il fait comme tout le monde, il va à la messe ou aux rituels ou a des séminaires. Mais il n’empêche qu’il ne construit jamais son bateau et qu’il reste sur le quai et que ce sont bien les autres qui partent et jamais lui.
    Alors pour se donner l’illusion du déplacement, du voyage, il trotte sur la rive. Il suit les bateaux et il pense qu’en les suivant en parallèle sur la rive, il arrivera au même endroit que les bateaux. Mais très vite, les bateaux filent droit vers l’horizon et il ne peut plus les suivre. Ce qui fait que le marcheur reste sur la rive, ce n’est pas parce qu’il a été stupide ou aveugle c’est tout simplement le poids de ses conceptions qui l’ont retenu sur la rive.

    Un homme ou disons un esprit en lui-même n’a aucun poids. Il n’a pas plus le poids de la matière, le poids de l’aveuglement, aveuglement dont on parle tant lorsque l’on imagine l’âme descendue dans la matière. L’esprit ne connaît pas le poids. Par contre, ce qui va lui donner un poids immense, c’est la conception qu’il va avoir du monde qui va s’ouvrir à lui et du ciel qu’il va essayer d’imaginer une fois qu’il sera tombé dans le monde. Car c’est tout ce qui lui restera, s’imaginer ce qu’est le ciel.
    De ce fait, le disciple entame une pensée dualiste, il contemple le monde dans lequel il est, il l’analyse, il essaie de se défendre et par poussée, inspiration ou intuition, il essaie d’imaginer un monde spirituel, un monde divin. Et pris entre deux chaises, comme vous dites, il ne sait pas toujours doser la part d’effort qui doit être fait sur le monde de la matière ou sur le monde de l’esprit, de même que la part de discernement ou de défense, la part de force qui doit être appliquée sur le monde de la matière ou sur le monde de l’esprit.
    Pour l’individu qui entretient une pensée dualiste, tout l’univers de la spiritualité lui semble un mystère, un mystère si immense qu’il ne pourra pas le résoudre de sitôt. Alors il se trouve le besoin d’avoir un Maître et il s’invente comme cela une dépendance, et en haut des Maîtres il place Dieu, le suprême initiateur, celui qui va libérer toutes les âmes. En partant d’une pensée dualiste, on voit un homme qui s’achemine vers une dépendance vis-à-vis d’un système, qu’il soit social, religieux ou philosophique, puis vis-à-vis d’un homme parce qu’il cherche un initiateur et qu’il se l’invente, puis vis-à-vis d’un Maître, d’un Dieu. Ceci fait que ce disciple ne peut pas bouger le petit doigt sans se poser la question : Est-ce que je fais l’effort correct, est-ce que je dois faire cet effort-là ou celui-là, ce choix-là ou tel autre ? Sa vie devient un véritable casse-tête et la spiritualité lui apparaît comme une véritable jungle, où se cachent plein d’énigmes qu’il lui faudra beaucoup de temps à résoudre. Rien n’est plus faux. Le Maître n’invente rien, Dieu n’invente rien. Il n’a pas posé des pièges à un moment du chemin de la vie du disciple. Par contre dans la sphère intérieure du disciple, chaque émotion, chaque attitude morale, mentale, chaque débordement vient s’inscrire comme une leçon à apprendre. Ainsi c’est le disciple lui-même qui engendre dans sa sphère intérieure le besoin d’être éprouvé, et il le démontre par l’erreur commise. Autrement dit, l’homme est celui qui engendre ses propres épreuves. C’est lui qui plante le germe de l’épreuve. Ce n’est pas Dieu qui envoie qu’à tel endroit il y aura une épreuve sur le plan sentimental, sur le plan physique ou sur le plan philosophique. Absolument pas, tout simplement parce que les degrés spirituels n’ont pas été établis comme l’homme l’imagine.

    Du point de vue cosmique un homme commence à exister lorsqu’il a quitté la matrice de la terre. Avant ce départ, on ne peut pas dire qu’il existe. Il n’est donc pas question de l’éprouver en quoi que ce soit. Par contre, dans sa poche, dans son œuf, œuf que créent son aura et son esprit replié sur lui-même, l’homme va générer des ombres, des trous, des failles et automatiquement il va devoir en boire tout le jus. C’est cela que l’on appelle le karma. Ce n’est pas le fait qu’il existe un seigneur quelconque qui active une loi X pour que l’élève Y soit purifié. Ce n’est pas une loi qui vient d’en haut, c’est une loi qui vient d’en bas. Je dirais même que c’est une loi qui vient de l’intérieur de l’individu. En fait, même si Dieu n’existait pas, ou plus, cela n’aurait aucune importance car il y a à l’intérieur de l’homme suffisamment de principes pour que l’évolution continue, pour que l’homme aille toujours vers une purification et un meilleur.

    Chaque fois donc que l’homme dit, fait, pense quelque chose, il ne doit pas imaginer que cela est sans importance, que Dieu lui pardonnera, ou qu’il pourra racheter son débordement en faisant ceci ou cela.
    Chaque fois que tu fais un geste, tu plantes une graine dans ton œuf, l’œuf de ton esprit replié sur lui-même pour le temps de ton incarnation. Et chaque fois que tu plantes une graine, la graine va germer et elle va donner un fruit et tu vas vivre avec. Et lorsque tu t’apercevras que son goût est amer, tu ne seras pas heureux de ta vie.
    Cependant, il ne faut pas croire que tous les germes ont des mauvais goûts. Il y a aussi ce que l’on appelle le bon karma, une bonne pensée, un bon geste, une bonne attitude. Ces choses vont engendrer de bonnes graines et vont donner de bons fruits. Tout le travail du jardinier, du guide en fait, sera d’apprendre à l’homme, dans un premier temps, à ne plus engendrer de mauvais fruits. Donc arrêter la catastrophe, la création négative, et ensuite à arracher les fruits mauvais, sans qu’il ait besoin de les manger, comme le karma vécu inconsciemment conduit le disciple à manger toutes ses négativités.
    C’est là, que se posent l’effort et l’ascèse, c’est là qu’entre en jeu le véritable engagement spirituel, l’effort sur soi-même, la prise en charge, la prise en main, la volonté spirituelle.

    Il y aura toujours une part de karma que l’homme devra expérimenter, vivre. Donc une part de karma qui le conduira vers des situations inévitables, c’est certain. Mais il y a aussi une autre part de karma qui est là comme une somme d’erreurs sans trop d’importance, qui sont de mauvaises herbes plantées sur le chemin. Là, il faut simplement être bon jardinier et savoir désherber, il n’est pas nécessaire de manger toutes ces mauvaises herbes. Il suffit de savoir se prendre en main et de changer les choses.
    L’homme a suffisamment à faire avec le karma inévitable sans qu’il s’oblige à manger toutes les mauvaises herbes du jardin de sa vie, ce n’est pas utile et ce n’est pas la loi. Par contre, prenez un être qui ne veut ni se regarder, ni s’analyser, ni se prendre en main, alors celui-là devra manger toutes les herbes, bien sûr et il aura une vie très difficile.

    Alors à quoi sert la spiritualité ?
    Dans un premier temps elle sert à savoir ne plus créer de mauvais fruits. C’est vers cette attitude que tendent toutes les églises, tous les rituels, et c’est pour cela qu’elles paraissent si intransigeantes et qu’elles élaborent de grands livres d’interdictions, tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela, tu ne penseras pas à ceci ou à cela.
    L’homme vit cela comme une grande domination, il se révolte même contre la chose. Mais s’il se révolte, c’est parce qu’il a déspiritualisé le conseil qui était donné soit par les églises ou certains frères ou certains Sages.
    Lorsque la société change, lorsque la vie change, automatiquement on déspiritualise le conseil qui avait fabriqué et tenu debout une société, celle qui était avant. C’est pour cela qu’un monde qui avait poussé droit semble éclater dans tous les coins et s’éparpiller. Mais en fait, ce n’est pas par décadence ou par chute, du moins pas toujours et pas forcément, c’est uniquement par déspiritualisation des conseils qui avaient élaboré la société qui était avant.
    Avant que la majorité des hommes accepte de respiritualiser certains conseils des Sages, il y a toujours un petit moment d’égarement où chacun ne sait plus ce qui doit être fait, ou comment le faire, si Dieu existe et de quelle manière, si ce sont les scientifiques qui ont raison. Ce qui fait tous les égarements que tout le monde connaît aujourd’hui en occident.

    Ce n’est pas de l’égarement, les choses n’ont pas changé, les lois n’ont pas changé. Les lois ne meurent pas, la spiritualité ne change pas parce que l’on passe dans un nouveau monde. Les grands principes restent les mêmes. L’homme qui se veut disciple n’a pas le droit de se sentir abandonné, déstabilisé ou sans référence. Ce sont simplement les appréciations morales et mentales qui sont extirpées du concept, du conseil qu’avait donné l’église ou des Frères de Lumière. Ce n’est que le conseil extirpé qui est en train de tomber ou de changer, ce n’est pas le principe. Il faut donc avoir l’œil qui regarde un peu plus loin que le concept actuel. Il faut donc passer au delà des idées qui ont mené le monde, le monde social jusqu’à aujourd’hui. L’homme doit ainsi faire un effort de philosophie. Il ne s’agit pas spécialement d’une époque comme le passage dans le nouveau monde. Rien n’est spécial dans le ciel.
    Par contre sur la terre, oui, il y a des changements. D’un seul coup on ne pratique plus une telle chose, on ne croit plus à telle autre chose, et le monde paraît changer. Mais en fait, celui qui croit que le monde change et autant dans l’illusion que celui éparpillé qui est victime de ce changement. La spiritualité est ce qui ne bouge pas à travers les âges.

    Pour entrer en contact avec ce qui ne bouge pas, il faut avoir la sagesse à un moment donné de se mettre au-dessus de ce qui bouge, abandonner donc les concepts traditionnels, les concepts de la masse, qui ont pourtant, par leurs bienfaits, alimenté toute une civilisation. L’homme est plus qu’une civilisation. Même s’il est bon qu’une civilisation existe, même si son creuset est indispensable et que des évolutions ont eu lieu à travers ces creusets, l’homme est au delà et au-dessus de la civilisation. Il ne doit pas en être esclave, il doit s’amuser d’elle au contraire. Celui qui est aveugle va être moulé par la civilisation, il pensera comme la civilisation, il parlera, mangera et mourra comme la civilisation. Donc, tant que je n’existe pas, je vais exister selon les modèles et les critères d’une civilisation, d’un groupe, d’une famille, d’une nation, d’une idéologie ou d’une église. Mais cela n’est pas de la spiritualité, même si je prends le cas d’exister selon une idéologie, selon une église, cela n’est pas de la spiritualité. Même si l’on se veut méditant, dans la prière, cela ne veut pas dire que cette prière-là est spirituelle. Puisqu’elle est toujours prisonnière d’une dualité et d’une conception dualiste, automatiquement elle reste dans le monde profane, elle ne peut pas emmener l’individu vers la contemplation, c’est impossible.

    Où doit donc se poser plus particulièrement l’effort spirituel, quand le disciple veut véritablement en faire un ?

    Il doit poser son effort au niveau des conceptions, pas du tout au niveau de ses intestins et faire des lavements pour avoir le côlon propre afin de méditer avec l’esprit plus clair. Il ne doit pas avoir non plus l’effort posé au niveau de son mental pour surveiller ses pensées et répéter des mantras plutôt que de dire des bêtises. Il ne doit plus poser son effort au niveau de son sexe. Tous ces centres-là sont des illusions. Il n’y a plus de problème mental, il n’y a plus de problème sexuel, il n’y a plus aucun problème lorsque l’individu arrive à la conception juste.
    Mais tant que la véritable idée n’est pas apparue dans le monde mental du disciple, de nombreux fantômes vont pouvoir l’assaillir et lui mener une vie infernale. Le disciple va enregistrer toutes les pulsions de son corps et s’y identifier. Ce qui fait que la faim va devenir l’occasion d’une jouissance ; la soif, le sexe une occasion de plaisir ; la parole, tout le monde est content de faire de beaux discours et d’être écouté. Tout devient sujet à plaisir ou à déplaisir selon que l’on va pouvoir réussir à se satisfaire ou pas.

    En résumé on pourrait dire de ma pensée générale, que l’homme n’est rien d’autre qu’une idée qui traverse le temps et l’espace, les formes et les règnes et qu’il doit retrouver l’idée juste.

    Tant qu’il n’est pas capable de cette conception juste, il va être entraîné dans des rêves plus bizarres les uns que les autres. Et l’homme va croire à ces rêves et lorsqu’il sera dans le moment de souffrir, il va croire à sa souffrance. Lorsqu’il sera dans un moment d’être heureux, il va croire à son bonheur. Dans un moment il doit être riche, il va croire à sa richesse et à la pauvreté lorsque la pauvreté viendra dans le rêve.....

    la suite de la conférence exemplifie ce dernier propos, en évoquant la question de la maternité, du rôle de parents et des enfants ....

     

    La conférence du 20 05 90  en 4 parties  

    L'homme engendre ses propres épreuves

    Comment être un être authentique

    On ne peut aller vers la spiritualité que si l’on s’arrête de penser à propos de la spiritualité.

     Comment être un être authentique

     

    Conférence audio indisponible

     

     Le Karma

     

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  • Corps astral, corps éthérique et Prana solaireLe corps mental, le corps émotionnel est aussi différent de vous, de votre essence, que peut l’être votre corps physique vis-à-vis de votre essence. Lorsque vous aurez compris cela, vous arriverez à mieux utiliser les instruments que sont, le mental et l’émotionnel purifiés. Quoi que l’on en dise, le corps astral est quelque chose de très utile, de très important, mais il faut savoir le purifier et le vivre dans ses aspects les plus purs. A partir de ce moment-là, il devient un moyen immense de purification pour les autres.

    Par le corps astral on peut faire passer les énergies directement du cosmos dans la matière, ce n’est pas par un autre corps. La seule écluse qui existe entre la matière et le cosmos c’est l’astral. C’est dans l’astral que se pré-conçoit la matière, l’humanité, les races, les civilisations. Tout magicien un peu malin sait très bien que s’il veut produire de la magie, il doit d’abord construire dans l’astral la matière qu’il veut voir s’exprimer sur un plan physique. Une fois que cela se trouve dans l’astral, il ne faut pas beaucoup de temps pour que cela s’exprime sur un plan physique.

    Les guérisseurs du futur, et cela n’est pas si loin en fait, car vous pouvez être demain un guérisseur de ce type-là si vous purifiez votre corps astral, ces guérisseurs vont être des canaux, des intermédiaires entre l’énergie cosmique qui viendra plus précisément du prana solaire et de la cellule physique.
    L’individu qui est malade, qui a des problèmes avec sa cellule physique, ne peut pas directement recevoir le prana solaire, même si le prana est absorbé par la rate, par d’autres chakras, par la respiration etc. C’est un autre aspect du prana qui est assimilé à ce moment-là. C’est ce que l’on appelle les globules de vitalité, et cela n’a rien à voir avec le véritable prana solaire.
    Le véritable prana solaire est l’énergie qui est comparable à ce que les ondes de forme essayent d’attraper, comme les pyramides par exemple. Et là, il y a une grande confusion, parce que l’on dit que les ondes de forme attirent une énergie du plan éthérique.

    Alors que vient faire le prana solaire au milieu ?
    Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’énergie éthérique, ou les globules activés sur le plan éthérique et le prana solaire sont une seule et même chose. Il ne peut pas y avoir de plan éthérique sans le prana solaire. C’est en fait le prana solaire qui compose cette zone de l’univers que l’on appelle le plan éthérique, et dans cette zone l’homme tire son propre plan éthérique ainsi que toutes les choses.

    Le guérisseur du temps futur sera capable, par son corps astral purifié, de prendre les globules du prana solaire pour les précipiter dans la matière, chose que l’on ne peut pas faire depuis le plan éthérique, que l’on dit être plus près de la matière que le plan astral, mais en fait c’est faux.

    S’il est plus près de la matière que le plan astral, ce n’est pas parce que le plan astral est moins dense et que l’éthérique est plus dense, c’est parce qu’il est primordial à la matière, et c’est pour cela qu’on le trouve si proche de la matière, si infiltré dans la matière. Sans lui la matière ne peut pas avoir lieu, ne peut pas avoir de vitalité.

    Sans son corps éthérique un homme ne peut pas vivre, son corps ne peut pas être, l’intelligence de son corps ne peut pas fonctionner, les automatismes ne peuvent pas avoir lieu. On trouve au dessus le plan astral, non pas parce qu’il est supérieur au plan éthérique, mais parce que lui commence à être un peu un plan de conscience, alors que le plan éthérique ne l’est pas, il est un plan de vitalité. Le plan astral est une zone de feu cosmique, d’énergie. C’est à l’intérieur du plan astral que l’on peut précréer des choses.
    Qui dit plan de conscience, dit dans une certaine mesure : mental ou pensée. Car comme je l’ai dit tout à l’heure, même lorsque l’homme arrête de penser, il est encore une pensée.

    La conscience en fait est une pensée, mais une pensée pure, une idée, plus exactement une idée divine. Lorsque l’homme arrive au point de ne plus être une idée même divine, alors il n’appartient plus du tout au cycle des manifestations, il se retire de la manifestation. Il dépasse ce que l’ésotériste appelle la huitième initiation majeure. Il est ce que le Bouddha a appelé le néant.
    Je ne veux pas parler du néant ce soir, sachez simplement qu’il retourne à ce moment-là au non manifesté.

    Lorsque l’on veut approcher correctement toutes les choses de l’esprit, il faut non seulement, savoir jouer avec les paradoxes, connaître la constitution occulte de l’homme, mais en plus il faut avoir la vision juste. Savoir que si vous avez un corps astral, si vous avez un corps mental, si vous avez un corps ceci, un corps cela, c’est très bien, mais vous les possédez en tant qu’instruments, ce ne sont pas des identités, ce ne sont pas des références, ce ne sont pas des indications sur votre nature véritable.
    C’est comme lorsque vous faites le compte des options qu’a votre voiture. Vous avez ceci, vous avez cela, mais ce n’est pas la voiture, car la voiture c’est avant tout vous-même, le pilote. Vous pouvez avoir des tas et des tas d’options, cette voiture, si elle se comporte bien sur la route, cela ne va dépendre de ses options, mais du pilote.
    Donc quelles que soient les options que vous avez eues de la part du créateur, c’est-à-dire un corps astral, un corps mental, un corps bouddhique, dites-vous "c’est très bien, comme cela, je vais pouvoir travailler, je vais pouvoir aller très loin avec ces options, mais ce n’est pas mon image véritable".

    Votre image véritable c’est le moi suprême, c’est l’âme, c’est la monade, c’est cela la vision que vous devez avoir. Parce que tant que vous n’avez pas la vision juste, vous n’allez pas savoir utiliser vos instruments et vous allez vous embourber avec vos instruments, et toutes les épreuves viendront. Celui qui est coincé sur le plan mental va devoir être éprouvé pour qu’il se décoince du plan mental. Celui qui est enfoncé dans son corps émotionnel va devoir être éprouvé pour pouvoir acquérir le discernement et se décoincer de son corps émotionnel. Alors que c’est inutile si l’on comprend que toutes ces choses ne sont que des options du véhicule et que ce que vous êtes c’est l’âme qui joue avec ces options-là.

    Cet extrait de conférence fait suite à un article publié il y a dix mois et rédigé en octobre 2017 "L’homme est une magnifique et une subtile mécanique"

     

     

    La conférence du 15 05 88  en 3 parties  

    Résurgence de la spiritualité

    La conscience après la mort

    L'ésotérisme moderne

     

    Conférence en audio 

    Bruxelles 15 05 88

     

     Le Karma

     

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  • Lorsque l’homme pense, il crée des formes, des couleurs, des échos dans le plan invisible, comme cela est connu maintenant, et quand l’homme prononce par la langue quelque chose, lorsqu’il associe donc la pensée et la parole, il construit d’autant plus fort ces mêmes choses dans les plans invisibles et sur le plan physique. 

    Lorsque l’on pense on crée sur le plan subtil, le plan astral. Pour la plupart, les personnes arrivent à créer sur le plan astral uniquement. Mais dès que l’on parle, il y a concrétisation de cette création subtile jusque sur le plan subtil. C’est pour cela que le magicien, lorsqu’il commence son incantation, son invocation, parle toujours à voix hautes d’abord, puis il murmure, puis il se tait et pense.

    Pourquoi y a-t-il ces trois étapes ?

    D’abord parce qu’en prononçant fort et de façon audible il fait descendre l’énergie jusque sur un plan physique, il fait donc descendre l’entité ou la hiérarchie qu’il appelle jusque sur un plan physique. Puis il murmure pour diffuser l’énergie de cette même hiérarchie sur les plans subtils, sur l’éthérique et sur l’astral précisément. Puis il se tait pour construire à ce moment-là par sa volonté une boule pour contraindre les forces à créer sur les plans cités. Et ainsi sa création va avoir lieu, que ce soit pour lancer un mauvais sort ou un bon sort ou pour édifier quoi que ce soit d’autre.

    Mais il faut que dans la troisième phase il ait fortement pensé pour enfermer dans la boule sa volonté de création. Pourquoi est-ce que cela est une phase primordiale ?

    Tout simplement parce que tout objet créé que ce soit sur un plan subtil ou que ce soit sur un plan physique, tout objet créé pour avoir une vie doit à un moment donné quelconque de sa création être infiltré d’un égrégore. S’il n’y a pas infiltration d’un égrégore, même artificiel, la chose ne peut pas avoir lieu, même si le penseur, même si le magicien a un grand pouvoir. Il doit absolument enfermer sa volonté créatrice dans un cercle pour qu’il y ait matérialisation de l’objet qu’il désire ou de la situation qu’il désire.

    De la même façon en magie lorsque vous voulez être protégé, vous dessinez un cercle autour de vous. De la même façon lorsque vous voulez influencer quelqu’un, il faut le positionner à l’intérieur d’un cercle. C’est comme si en fait vous lui attachiez l’esprit, les mains et les pieds.

    Ce qui ne veut pas dire que je vous encourage à le faire, mais je vous précise simplement comment se passent les lois. Car enfermer dans un cercle et prononcer des paroles ne rime à rien, il faut encore savoir quelles paroles prononcer. Et comme il a été dit, ces choses étaient possibles à une autre période que la vôtre où la collaboration était possible.


    À partir du moment où donc l’énergie est appelée sur le plan physique, où l’énergie est dilatée sur un plan éthérique et un plan astral et où cette énergie est enfermée pour constituer une entité, qui va devoir devenir productrice parce qu’elle devient individuelle, à partir de ce moment-là, le mage ou le prêtre alchimiste va véritablement voir le fruit de sa volonté. 

    Pourquoi est-ce que j’insiste sur le fait que la boule étant devenue individuelle, va devenir productrice ? 

    C’est encore là l’action d’une autre loi. Une autre loi qui devrait d’ailleurs vous mettre en garde contre tout agissement un petit peu égaré et farfelu en matière de psychisme, ou de méditation mal contrôlée. Chaque fois que l’homme pense à la manière d’un magicien, que l’homme veut créer avec sa volonté et certains mots de pouvoir, chaque fois donc, il dresse dans l’éthérique et plus précisément dans l’astral, une sorte de fantôme. 

    Ce fantôme n’existe pas en lui-même. Il n’est en fait que le reflet, l’apparence de la pensée, du désir qu’émet le mage ou qu’émet la personne. Par contre, dès que dans la troisième phase, le mage concentre en une sphère, dans le cercle magique, sa pensée, ce fantôme n’est plus une apparence. Ce fantôme devient réellement une entité agissante. Et c’est comme cela qu’au temps de l’Ancienne Égypte, les prêtres égyptiens, les mages égyptiens, et les sorciers égyptiens, ont pu inventer des esprits qui n’existaient pas. Ils ont pu créer les gardiens des tombes par ce même procédé. 

    La durée de vie de cette coque (appelons-la ainsi), de ce fantôme, la durée de vie de ce fantôme est toujours en fonction de la puissance du mage qui l’a créé, de la puissance des individus qui soit croyaient dans cette entité ou la nourrissaient pour que l’entité donne toujours sa protection ou son pouvoir. Et cela dépend aussi de l’ambiance psychique du monde. C’est-à-dire que même s’il existait toujours à travers les siècles un cercle d’hommes capables de rendre hommage, par exemple, à des entités qui ont été créées pour apporter la protection et la richesse matérielle, si sur ce monde-là, sur cette terre, la majorité des hommes étaient devenus bons, étaient devenus sensés, ouverts, spirituels, cette coque, ce fantôme serait dissous automatiquement. Mais mettez de l’autre une humanité qui continue à dérailler, qui continue à voler, à violer, à tuer, etc., automatiquement vous comprendrez que ces entités sorties du néant par la volonté d’un mage, ces entités continuent à exister et à être nourries. 

    Quand ce sont des entités qui ont été attachées à un lieu, comme c’est le cas dans certaines tombes, comme c’est le cas en Égypte, comme c’est le cas en Amérique du Sud, dans certaines parties du Tibet et ailleurs, ces entités restent tranquilles dans leur coin, car il y a un boulet qui les attache au lieu. Cela a été la volonté du mage de les attacher au lieu, et cette volonté est ce qui fait vivre l’entité, donc l’entité ne peut pas aller à l’encontre de cette volonté. Elle reste dans le lieu. 

    Par contre, quand certaines entités ont été créées par des mages itinérants, des mages qui n’avaient pas d’emplacement fixe, qui étaient pourchassés, ou qui tout simplement avaient l’envie éternelle de voyager, et qui donc s’étaient fait des entités proches mais pas fixées en un lieu, proches d’eux-mêmes, accrochées à eux-mêmes, pour aller partout où le mage allait, ces entités-là sont tout à fait mobiles donc. Elles continuent de polluer l’astral de la Terre, et continuent d’inspirer aux hommes des choses qui ne devraient pas être inspirées, et continuent de se nourrir et par là même de grossir grâce aux mauvaises actions des hommes, à la guerre, à la violence des hommes.

    C’est pour cela que cycliquement, dans le « ciel » il y a un nettoyage autant que sur la Terre sur le plan physique. À chaque fois que l’on change d’ère, que l’on passe dans un nouveau monde, la hiérarchie des anges et des archanges ont la mission de nettoyer le ciel de la Terre. 

    Et de quelle façon s’y prend cette hiérarchie ? 

    Non pas en livrant un véritable combat comme on peut l’imaginer sur un plan physique, mais ça lui ressemble un peu. Sauf que le lieu de l’affrontement ne va pas être l’astral, la hiérarchie et l’entité (le fantôme, la créature) mais bel et bien le plan physique et l’homme. 

    C’est-à-dire que la créature, le fantôme, ne détenant sa vie et sa puissance que par influence sur les hommes, l’ange ne pouvant donc faire chuter ce fantôme qu’en faisant muter l’homme, c’est sur l’homme que va se retrouver le point de tension. Lorsque parfois dans les écrits, religieux, ésotériques, ou certains contes de fées même, lorsque l’on retrouve ce combat du diable et du bon Dieu à l’intérieur d’un homme, ou tout près d’un homme, l’allusion n’est pas tout à fait fausse. Ce qui ne veut pas dire, car ce serait mal comprendre, qu’à l’intérieur de vous et à côté de vous il y a un fantôme, un diable qui essaye de prendre le pouvoir, et en fasse un ange qui essaye de l’en empêcher. Cela ne se passe pas tout à fait comme cela, comme s’il y avait deux financiers qui essayent de se disputer un lingot d’or ou une nouvelle place financière, et l’homme, entre les deux, se retrouve le dindon de la farce (comme vous pourriez dire vous-même). 

    Cela ne se passe pas exactement comme cela, parce que tout simplement l’homme a la capacité de refuser l’influence et de ne pas être influençable. Il suffit qu’il développe pour cela un tout petit peu de sens moral, un tout petit peu de spiritualité, un peu de lumière, et automatiquement ces créatures de l’astral ne peuvent plus avoir des points d’appui sur lui. 

    Par contre l’ange va devoir batailler énormément pour essayer de l’empêcher d’influencer d’autres hommes, d’autres couches de l’humanité. Et en même temps que l’ange va essayer d’y faire face de lui-même, il va devoir en premier lieu influencer l’homme pour que lui-même décide de ne pas être influençable, parce que c’est lui l’enjeu. Ce n’est pas la Terre, ce n’est pas même le Cosmos qui est l’enjeu, mais l’âme de l’homme. Et tant que l’homme ne connaît pas sa propre force, sa propre volonté, sa propre lumière, il faut que l’ange le lui rappelle :

    « Attention ! Attention, ne te fais pas manger par ces entités ! Attention, ne te laisse pas influencer ! Pendant un temps je peux te protéger, mais très vite apprends à te protéger toi-même, car tu es un dieu. » 

    Et il faut sans cesse le rappeler aux hommes et il faut sans cesse nettoyer l’astral. Car en même temps que quelques entités sont dissoutes de cette façon-là, ailleurs il y en a cent autres qui viennent d’être créées. Grâce à Dieu, celles-ci sont beaucoup moins puissantes, car elles ne sont pas forcément créées par les mages, mais tout simplement par la peur des hommes, l’agressivité des hommes, les malaises sociaux, les problèmes des dictatures et des révolutions. Ces entités-là donc sont moins magiques, ne sont pas individuelles, ne vont pas vivre très longtemps, mais peuvent quand même empoisonner l’atmosphère pendant un certain temps. Et lorsqu’il s’agit de diriger des énergies, de préparer des filtres, de doser le degré d’énergie, de faire arriver telle ou telle couleur à tel endroit de la Terre, de faire descendre un certain sceau sur tel chakra de la Terre pour qu’il rayonne sur les hommes, on se passerait bien de cette pollution. Même si c’est une pollution qui ne dure pas, mais comme elle revient toujours, toujours, c’est en fait une pollution constante. 

    C’est pourquoi il vous est demandé, autant que vous le pouvez, de participer à l’assainissement de la Terre, des « cieux » les plus directs depuis la Terre, c’est-à-dire l’astral, dans un premier temps, au moins cela. 

    Non pas que vous allez, à la manière des anges, aller combattre le mal, vous trouver face à des entités néfastes, soit face à des gardiens des tombes qu’ont inventés les prêtres égyptiens ou d’autres. Vous n’aurez jamais de face à face, mais votre lumière peu à peu va dissoudre ce qui est irréel, ce qui est illusoire, et donc l’ange ou le maître va pouvoir parfaitement se concentrer sur l’entité qui elle a été parfaitement individualisée et qui peut vivre pendant des millénaires, et embêter le monde pendant autant de temps. Si vous êtes capables de faire une part du travail, il reste un peu plus de force, aux maîtres et aux anges pour faire l’autre part du travail. 

    Lorsque l’on propose de dynamiser la Terre par des méditations, par des prières de groupe, etc., il s’agit bien de cela. Il s’agit de nettoyer. Il ne s’agit pas en fait de transformer l’humanité du jour au lendemain et de s’attendre à ce que tout le monde devienne perceptible au bien, à la spiritualité, à la religion. Cela, il ne faut pas y compter. Par contre par les prières de groupe, par les visualisations de groupe, par les invocations de groupe, vous pouvez parfaitement nettoyer les lieux, et ainsi, en conséquence, libérer certaines personnes de cette chape que représentent ces fantômes, et certaines de ces personnes se trouvant libérées, pourront alors se laisser inspirer par le bien et aller vers la spiritualité. Ce qui ne veut pas dire que vous aurez eu une influence directe sur la personne, mais en l’ayant libérée, elle pourra faire le choix de la spiritualité ou du bonheur profane tout simplement. 


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  • Le AUM, n’est pas seulement un son venu d’un pays asiatique pour faire plaisir aux occidentaux. Le AUM n’est pas un son bienfaiteur pour calmer les chakras, pour centrer la pensée. Le AUM est une clé vibratoire. 

    Le son, plus exactement le verbe est un verbe de création. Un verbe contient en lui-même toutes les vibrations, ce qui ne veut pas dire qu’il n’a pas une vibration primordiale, la vibration primordiale du système solaire. Lorsque le Maître suprême, qui n’a rien à voir avec les Maîtres que vous connaissez dans la hiérarchie, je parle là de celui dont rien ne peut être dit, lorsque le Maître essaie dans son élan de volonté de créer un monde, il donne aux responsables des sous plans une clé pour pouvoir créer. Cette clé, c’est un verbe spécifique qui va permettre d’après sa spécificité de créer des systèmes galactiques ou des systèmes solaires ayant une évolution précise.

    Si vous alliez dans une autre galaxie, demander au grand Maître créateur quelle est sa clé créatrice, vous verriez que ce n’est pas le AUM. Non pas que l’univers soit très divers, mais tout simplement parce que chaque verbe correspond à une lignée d’évolution et que l’évolution principale n’est pas l’évolution individuelle des hommes que vous êtes, que nous sommes, mais c’est avant tout l’évolution d’une entité cosmique qui se manifeste à travers un système solaire. C’est, en vérité, celle-là dont les hommes ont la charge. Ce qui ne veut pas dire que vous devez travailler pour le compte de quelqu’un d’autre. Cela veut dire seulement que vous êtes une partie d’une entité fabuleuse et fantastique, qui vous donne une individualité absolue, ne serait-ce que par son élan d’amour et de liberté, mais que vous composez cette entité.

    Lorsque vous aurez pleinement redécouvert votre individualité cosmique et l’unité de fraternité qui lie toutes sortes d’individualités cosmiques, vous vous rendrez compte que vous constituez un simple et même individu que les Grecs ont appelé le Christos. C’est de lui dont il s’agit aussi dans l’église. C’est pour cela qu’il y a une si grande confusion entre Jésus et le Christ. Il est vrai que le christ est le deuxième aspect de Dieu, mais il faut prendre cette grande entité à travers un système solaire pour dire que le Christ est le fils de Dieu, alors que Jésus manifesté ne l’est plus.
    Lorsque ce Christos se manifeste, lorsque il va créer son corps de manifestations, en se créant, il va mettre en manifestation diverses planètes, divers mondes et tous les plans et sous plans, qu’ils soient physiques ou invisibles. Lorsqu’il crée, il crée en résonance exacte avec son propre rayon d'évolution, son propre plan de conscience. C’est là, où la clé va lui être donnée spécifiquement.
    Donc le AUM est un son qui correspond à votre univers local, votre système solaire. Il correspond exactement aux types de vibrations du Christos, c’est-à-dire à l’entité de ce système solaire par laquelle vous évoluez et qui évolue à travers vous. Cette clé, lui permet d’atteindre la prochaine initiation. Je ne voudrais pas aller trop loin et perdre dans ces propos les personnes qui ne connaissent pas le système des poupées russes dont j’ai déjà parlé. C’est-à-dire qu’un individu a son âme à l’intérieur d’un autre beaucoup plus grand que lui.
    Pour l’instant les hommes vivent tous à l’intérieur d’une entité que vous appelez généralement Dieu et qui est le logos planétaire bien connu de certains disciples. Ce logos lui-même évoluant à l’intérieur d’un autre logos qui correspond au Christos, le logos solaire. Ainsi de suite jusqu’à ce que l’homme soit passé par les initiations données par la hiérarchie, puis du logos planétaire, puis par la hiérarchie d’autres planètes et arrive enfin aux initiations solaires, donc aux initiations données par le Christos.
    C’est là, où le Christos commence sa propre réintégration. Chaque fois qu’il voit une de ses cellules, un de ses atomes, que vous représentez pour lui, revenir vers lui, c’est un degré de plus dans les retrouvailles avec ses énergies.
    Au fur et à mesure qu’il récupère tous ses atomes mais conscientisés, et que ceux-ci se retrouvent face au Christos, c’est en fait ce qui est écrit dans tous les livres, Dieu se retrouve lui-même. C’est la réintégration.
    Comme tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et vice versa, si l’homme a à accomplir une réintégration à son niveau, les Maîtres et le Christos l’ont aussi à leur niveau. Ce qui se passe pour votre petite cellule dans votre corps physique, se passe aussi au niveau atomique pour le Christos.
    Imaginez que la cellule de votre foie s’appelle Christine ou Jeanne, c’est ce que vous êtes vis-à-vis du Christos, et cela ne vous minimise pas pour autant. Maintenant que vous connaissez votre place exacte, vous savez que vous êtes un être primordial et absolument primordial pour Dieu lui-même et qu’il faut faire votre travail, qu’une grande destinée vous est promise puisque vous devez le retrouver.

    Comment donc l’homme peut-il utiliser ce AUM ?

    Quelle que soit la clé, l’homme ne pourra le faire qu’à son niveau, c’est une énergie extrêmement puissante, le son de Dieu. Et que faites-vous ? Vous cherchez la serrure, et comme vous ne la trouvez pas vous cherchez une autre clé. Le problème n’est pas la clé, le problème n’est même pas de chercher la serrure, c’est de se découvrir soi-même comme étant la serrure de la clé. Posez simplement le AUM, la clé, face à vous, et sachez que vous êtes la serrure. Ne cherchez pas la serrure dans un quelconque endroit du ciel ou dans une quelconque technique de visualisation ou je ne sais quoi d’autre. Placez-vous face à cette clé, grandissez-vous, et lorsque vous arrivez dans la proportion exacte de la clé, vous pouvez vous jeter sur la clé, et tout l’univers cosmique, en vous, va s’ouvrir.

    À force de répéter un son, surtout lorsqu’il s’agit d’un son sacré, par l’énergie apportée, la conscience finit par s’élargir. Mais en même temps, il faut que cette énergie devienne consciente. Alors un certain jour le son amène une épreuve, un événement, une circonstance, qui dit : « Bon, on va voir si là, tu as compris. On va voir si je peux t’apporter encore plus d’énergie en ayant accompli telle et telle prise de conscience ».
    Et selon le comportement de l’individu, de sa réussite ou de son échec, le mantra va pouvoir continuer à lui apporter de l’énergie. S’il échoue, le mantra s’arrête. Il continue à l’abreuver au niveau où l’homme a stationné. Si l’homme réussit cette prise de conscience, alors le mantra le porte encore plus loin dans la communion énergétique.
    La conférence se poursuit sur le développement alchimique que permet le Aum, et les cycles de réintégration du Logos Cosmique.

     

    La conférence du 19 09 87 en 3 parties  

    La télépathie

    Le AUM

    L'amour divin - Soyez responsables

     

     

    Conférence en audio 

    Genève 19 09 87

     

     Le Karma

     

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