• Qu'est ce que la justice divine ?

    Qu'est ce que la justice divine ?La terre n’est pas conçu pour que l’homme soit l’aboutissement de l’acte créateur de Dieu et qu’il y vive une belle vie. La terre est un lieu où chaque âme à droit à son expression pleine et entière, que cela porte préjudice aux autres ou pas.

    L’expression absolue est nécessaire du point de vue de l’âme. Une âme qui n’a pas droit à cette expression ne peut se connaître et se réveiller.  S’il y a un acte d’amour, c’est bien dans le sens de donner la possibilité à l’autre, quel que soit le risque pour soi, d’aller au bout de son expression. 

    L’amour va être  de regarder le voleur cambrioler son voisin et de ne voir en cela qu’une expression et de voir dans cet acte la possibilité pour cette âme de trouver le réveil. Non pas en commettant le vol, mais parce qu’en ayant commis le vol, par le karma et la souffrance ensuite endurée, trouver la possibilité d’un juste comportement. C’est cela le réveil.

    Qu’est-ce que la justice pour nous ?

    Pour nous la justice est conçue sans égocentrisme. La justice est un mouvement de liberté qui fait le poids et la mesure de ce qui est fait, pensé et dit, et qui redétermine les événements par rapport à ces mesures qui ont été prises.

    Vous appelez cela le karma, pour nous c’est une question de miroir. Vous faites quelque chose de blanc, le miroir renvoie du blanc. Vous faites quelque chose de noir, le miroir renvoie du noir. 

    Sur la terre la justice est rendue par un tribunal. On fait référence à des lois et d’après ces lois on juge si l’homme est bon ou mauvais, s’il a droit à des circonstances atténuantes ou pas. Au ciel il n’y a rien de cela, le miroir fait reflet instantanément.

    Le miroir a plusieurs profondeurs.
    Il y a un miroir qui a un impact instantané, pour exemple si maintenant vous frappez votre voisin, votre voisin va vous rendre votre gifle.

    Puis  plus vers le centre du miroir, une zone d’action différée. Un certain nombre d’actions, de pensées, de comportements vont se refléter dans cette deuxième bande et ne vont pouvoir être projetées de nouveau vers l’homme que dans un certain temps. Et, il y a une troisième zone tout au centre du miroir qui est une zone profonde. C’est ce que l’on appelle véritablement le karma que l’on colporte de vie en vie. Ce n’est plus un karma que l’on retrouve demain ou dans dix ans, c’est un karma que l’on retrouvera dans la prochaine vie.

    Lorsqu’un homme assassine, du point de vue de la justice divine, c’est tout simplement la mort qui lui est renvoyée. On ne cherche pas à savoir si c’est horrible, si c’est mal ce qu’il a fait, si c’est un acte que l’on ne peut pas accepter. Rien de tout cela n’est éprouvé dans la justice divine. Il y a simplement un couteau qui s’est levé contre un homme, alors un couteau se lèvera contre celui qui a levé le couteau.

    Si les hommes pensaient un peu plus de cette manière-là, ils arriveraient à faire régner d’avantage de justice auquel ils aspirent. Pourquoi ?

    Tout simplement parce que l’émotion serait réduite. L’émotion étant réduite, le juge humain ne commettrait pas lui-même de karma émotionnel vis-à-vis de l’assassin et de l’assassiné. Car sitôt qu’un spectateur se met à éprouver de la répulsion, du dégoût, de l’horreur vis-à-vis de l’acte, il se met lui-même dans une résonance et il contracte par là même une forme de karma, le karma de son émotion et de sa conception vis-à-vis du bien, vis-à-vis du mal et vis-à-vis de la terre entière et de l’incarnation.

    Alors, comment faire régner la justice, comment prendre soin de la ville, de la vie des autres gens, parce qu’il faut bien prendre soin de la sécurité d’une société ?

    Je te dis simplement fais régner les mêmes articles de lois, édicte les mêmes jugements vis-à-vis des mêmes assassins et des mêmes assassinés, mais pour toi-même, ne te commets pas dans l’émotion, dans cette révolte, dans cette peur. 

    Il y a une différence entre ne pas entrer dans l’horreur d’un geste, dans l’émotion suscitée par un geste et ne pas se soucier d’un geste. Il y a une subtile différence et là est l’endroit de la spiritualité. Lorsque l’homme découvre cette subtile différence, alors on peut dire qu’il a découvert la spiritualité.

    Vous pouvez tout autant vous sentir concernés et responsable de la vie, de la sécurité de vos voisins, de toute une cité et le faire avec un énorme sens du devoir, jusqu’à y perdre votre vie même, sans qu’il y ait jamais l’ombre d’une émotion qui tombe vers le bas, qui tombe vers l’anxiété, vers la révolte, vers le dégoût, vers la peine vis-à-vis de l’assassiné, la colère vis-à-vis de l’assassin.

    Dans quel sentiment va-t-on se trouver ?

    C’est un sentiment très difficile à décrire, puisqu’il est au-delà de l’émotion, sans être devenu de l’indifférence. C’est un sentiment épuré, épuré de la peur, épuré de la révolte et qui ne se soucie donc que du bien qu’il peut faire. Ce qui fait que la justice à ce moment-là n’est pas rendue depuis un point de révolte, de peur et d’anxiété, de vengeance, mais est rendue depuis un point qui ne cherche qu’à rééduquer celui qui a commis cet acte horrible.

     

    La conférence du 26 05 1990 en 4 parties

    La vrai foi

    Qu'est ce que la justice pour nous ?

    La crise financière

    Le pouvoir des étoiles - Ce qu'est l' Autre

     

    La conférence en audio

    26 mai 1990

     

     Le Karma

     

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