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Être en résonance magnétique avec l'Univers
Alors, comment établir cette résonance magnétique ?
Comment faire en sorte que l’abondance de l’univers soit l’abondance dans votre vie ?
En premier lieu, il faut enlever ces négativités dont j’ai parlé, que ce soit mes complexes, mes peurs des autres, mes passions destructrices ou tout autre chose. Je vais avoir ainsi un moment de ma vie, peut-être une heure, peut-être quinze jours, dix ans peut-être, pour que le temps de purification s’effectue. Cela dépend de l’épaisseur de mon problème, de l’impact de mes anciens problèmes d’autres vies sur ma vie-ci, et d’un certain nombre d'autres choses.
Puis lorsque mes négativités ne sont plus autant présentes et que je ne suis pas encore persuadé de mes qualités, je suis simplement un être humain dans l’attente. Je sais que je ne suis plus ce cauchemar qui est maintenant derrière moi. C’est en acceptant d’être dans l’attente que tout mon corps et que toute mon âme va se mettre en résonance magnétique avec l’univers.
Comme une larve entre dans un cocon pour y passer un certain temps, c'est ainsi que la transformation se fait. Mais voilà, l’homme est impatient, il ne tolère pas d’être dans un cocon, dans cette attente, en laissant silencieusement et invisiblement les transformations s’opérer. Il veut que l’on lui donne des ailes tout de suite, il veut devenir un papillon tout de suite.
Mais que se passerait-il s’il devenait un papillon tout de suite ? N’ayant pas encore les couleurs fixées sur ses ailes, le premier rayon de soleil va le brûler. N’ayant pas encore la bonne dimension de ses ailes, au premier envol, il aura l’air de quoi ? Une petite punaise qui va tomber et se faire dévorer par le premier animal qui passe. N’ayant pas encore les antennes suffisamment développées, il ne pourra pas connaître les courants magnétiques et ne saura pas ramasser les poussières de pollen pour savoir où aller manger, où aller nicher et comment communiquer avec les êtres de son espèce.
Je rentre dans le silence qui se referme sur moi comme un cocon et je prépare mes grandes ailes et ses belles couleurs, je soigne mes antennes qui chaque jour poussent un peu plus. J’apprends à ouvrir les yeux et à déjà repérer les quelques sons que produisent mes frères aînés et qui connaissent déjà la vie des papillons.
Ainsi, au moment où mon cocon s’ouvre, je n’ai pas peur, le monde ne m’est pas inconnu, je sais, je suis. Et les frères aînés devenus papillons avant moi viennent me chercher et je m’aperçois que la vie est riche. Mais combien d’êtres humains acceptent de rester comme cela dans l’attente. L'homme veut souvent tout, tout de suite, avant même d’avoir chassé son cauchemar.Donc dans un premier temps, j’essaie de comprendre mes négativités, leurs fonctionnements, pas forcément leurs origines, mais ce qui produit aujourd’hui leur négativité, mon malheur.
Et n’y a-t-il pas un moment où je peux arrêter ce malheur ?
Lorsque j’analyse, que j’observe, je m’aperçois qu’il y a le plus souvent un rebord où je peux poser les pieds conscientiser, et décider de ne pas aller plus loin dans ce jeu cynique. Mais voilà, si mon désir est trop fort et me fait passer cette limite, je m’aperçois que moi-même je vais dans le malheur. Ce n’est pas que le malheur existe et vient sur moi, c’est moi-même qui franchis la limite pour aller dans le malheur.
Si je ne suis pas conscient de cette limite, où je peux m’arrêter et dire non, c’est que je vis d’une manière automatique, beaucoup trop investit dans le monde des désirs fulgurants et que je ne suis pas suffisamment conscient. Si je suis suffisamment conscient, je ressens, le point exact où il y a un équilibre et que je peux dire non et arrêter. Même si cela me coûte, car j’ai très envie de faire telle ou telle chose. A ce point d’équilibre j’ai la force de dire non, je n’y vais pas, je ne le fais pas. Un pas de plus et j’ai peut-être ce que je veux, mais je vais aussi beaucoup pleurer.
Au fur et à mesure que vous allez comme cela, observer vos négativités, leurs créations, leurs déroulements, vous allez sentir ce point où vous allez dire non. Aujourd’hui où il vous semble difficile d’avoir le contrôle sur vous-même, en quelque temps d’observations, cela vous sera facile. Non, pas parce que vous serez devenus très fort et très spirituel, mais par votre acte de présence, vous allez déceler l’endroit où vous pouvez arrêter.
Imaginons cependant que la chose vous tente énormément, que vous soyez curieux et prêts éventuellement à prendre le risque de la souffrance. Allez-y, franchissez cette limite, mais allez dans la souffrance avec conscience, cela est très important. Ainsi même si une partie de vous va souffrir, une grande partie sera dans une parfaite sauvegarde. C’est comme s’il n’y avait que la partie la plus humaine en vous qui souffrirait, tandis que la partie la plus "disciple", n’aurait aucun problème.
Donc si vous voulez vous investir dans quelque chose d’un peu fou, faites-le consciemment. Faites-le d’après une décision et non parce que vous brûlez de faire la chose. Dites : je veux. Dites : j’ai décidé, je le fais, parce que je le veux, et non pas parce que je brûle. Si tu dis, je le fais parce que je le veux, alors tu es conscient, et bien souvent, une situation qui n’aurait eu qu’en elle-même qu’un lot de souffrance, se transforme soudainement en une situation magnifique, d’expériences, d’échanges. Parce qu’il y a comme cela, certaines souffrances, certaines limites qui peuvent être transformées par l’énergie de la conscience et de la présence. D’autres ne le peuvent pas, tu ne peux pas le savoir au début, mais cela peut avoir lieu. Quelque soit ta décision, je te souhaite, bonne chance, mais qu’elle soit faite en toute conscience rappelle-toi. Je décide, et non pas, je brûle.La conférence du 24 10 1992 en 4 parties
La peur, c'est la séparation - Comment se dépouille-t-on ?
Ce que je pense, je le suis - Les pensées semences
A toi de choisir - Osez entrer dans votre vie
Sortir la flamme de la matière
La conférence en audio
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